Récits du vieillir ''actif'' et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au Québec
Récits du vieillir ''actif'' et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au Québec
Récits du vieillir ''actif'' et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au Québec
Récits du vieillir ''actif'' et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au Québecs
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Référence bibliographique [19280]
Marchand, Isabelle. 2016. «Récits du vieillir ''actif'' et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au Québec». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, École de travail social.
Intentions : «Notre objet de recherche s’intéresse, d’une part, aux pratiques dites actives du quotidien de femmes âgées, au regard du référentiel québécois du vieillissement actif, ainsi qu’à leur sens et finalités dans l’avancée en âge et, d’autre part, à l’expérience de la citoyenneté ''vécue'', ancrée dans l’action de la vie quotidienne et les parcours du vieillir.» (p. v)
Questions/Hypothèses : «Au regard de l’activité du quotidien, comment se construit et s’articule l’expérience de la citoyenneté active des femmes aînées à l’aune du discours dominant véhiculé par le référentiel du vieillir actif au Québec ?» (p. 47)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 20 «femmes [québécoises] âgées de 60 à 70 ans». (p. v)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«D’abord, quatre pôles d’activités ont été identifiés et permettent de cerner les pratiques par lesquelles les participantes se disent actives au quotidien: 1) le travail rémunéré; 2) la participation civique et bénévole; 3) l’activité physique; 4) les pratiques de care.» (p. v) Puis, une section des résultats s’intéresse plus précisément à la grand-parentalité: «Les répondantes, qui sont en majorité grands-mères (13 sur 20), font preuve d’un ensemble de pratiques de care envers leurs enfants et, plus particulièrement, envers leurs petits-enfants. […] Elles visent entre autres à offrir un soutien aux parents, dans certains cas, indéfectible et ''prioritaire'' sur toutes autres activités, en vue de les aider et les soutenir dans l’exercice de leur parentalité; par exemple: déplacer les petits-enfants entre la maison et l’école ou la garderie, cuisiner des repas, les sortir, les divertir et les garder pour laisser du temps vacant aux parents, etc. Cet engagement dans une grand-parentalité de soutien, au sein de laquelle la dimension relationnelle et affective demeure omniprésente, émane notamment de valeurs, de croyances face à l’institution de la famille comme étant à la base du lien social.» (p. 129)