La famille nucléaire au 21e siècle : quelle place pour le père?

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La famille nucléaire au 21e siècle : quelle place pour le père?s

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Référence bibliographique [19271]

Lehoux, Frédéric. 2015. «La famille nucléaire au 21e siècle : quelle place pour le père?». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de littératures et langues du monde.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce mémoire de maîtrise porte sur le rôle paternel dans la famille nucléaire au 21e siècle. L’auteur pose la place du père comme une ironie qui «peut être comprise comme la tension entre les normes du genre rétrogrades ou conservatrices et les exigences – à la fois politiques et pragmatiques – de la masculinité de la classe moyenne contemporaine. Cette tension fondamentale et structurante de la masculinité contemporaine est vécue par l’anxiété d’association au genre, ainsi qu’à travers des difficultés filiales, paternelles et intergénérationnelles». (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«À travers les gender studies, la théorie queer ainsi que la psychanalyse, le mémoire offre des lectures analytiques du discours de croissance personnelle de John Stoltenberg, de la fiction autobiographique de Karl Ove Knausgaard, ainsi que de la série télévisée américaine Dexter.» (p. i)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’auteur soutient que «[l]e père de famille se retrouve aujourd’hui dans une situation difficile, dans ce que l’on qualifierait en anglais de ''predicament'': son problème en est un de temporalité. Il est coincé entre des valeurs et des codes qui ont fait de l’homme et du père des constructions sociales précises par le passé, mais qui s’avèrent dépassées aujourd’hui. La figure du père qui sera prépondérante dans le futur n’a pas encore été définie, et les hommes qui se trouvent présentement devant des responsabilités paternelles doivent composer avec cette incertitude. On retrouve alors dans les livres de développement personnel, dans la haute culture littéraire, tout comme dans la culture populaire, des exemples de pères en proie à des interrogations quant à leur identité, à leur rôle, à la place qu’ils doivent et devront tenir.» (p. 79) «La filiation est quant à elle plus ardue lorsque le legs du père à l’enfant est jugé inapproprié par le père. Une nouvelle fracture identitaire se dessine alors, fracture entre l’héritage que le père voudrait léguer à l’enfant et celui qu’il est en mesure de léguer.» (p. 81)