École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l’immigration à Montréal

École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l’immigration à Montréal

École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l’immigration à Montréal

École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l’immigration à Montréals

| Ajouter

Référence bibliographique [19261]

Larouche, Émilie. 2016. «École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l’immigration à Montréal». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’administration et fondements de l’éducation.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce «mémoire vise à analyser d’abord le processus d’identifications chez ces jeunes afin de définir les types de catégories identitaires qu’ils déploient pour ensuite s’interroger sur le rôle que peuvent jouer les frontières ethniques en milieu scolaire.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
La question de recherche principale est la suivante: «Quel est le processus d’identification des jeunes de deuxième génération issus de l’immigration?» (p. 23)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Notre recherche s’inscrit dans un projet de recherche plus large mené par Marie-Odile Magnan, professeur au Département d’administration et fondements de l’éducation de l’Université de Montréal portant le titre suivant: Expérience scolaire et logiques d’orientation dans le marché scolaire linguistique montréalais des cégépiens de deuxième génération issue de l’immigration. [...] Dans le cadre de ce projet, un important corpus de 60 récits de vie rétrospectifs a été amassé.» (p. 25) «Les participants à la recherche principale, et donc à la nôtre, sont de jeunes cégépiens de deuxième génération issue de l’immigration. Ils sont nés au Québec de parents immigrants […]. Sur ce nombre de 60 participants, nous avons choisi 13 entrevues, et ce, afin d’arriver à la saturation des données.» (p. 28-29)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les résultats ont montré «que la majorité de nos participants s’auto-identifient en utilisant la nationalité de leurs parents et qu’une minorité d’entre eux utilisent les termes ''Québécois'' ou ''Canadien''. Ces identifications sont influencées par les catégorisations que vivent nos participants. Les interactions à l’école secondaire semblent revêtir une importance significative et nous dénotons la présence de rapports de pouvoir au sein des relations entre nos participants et les jeunes faisant partie du groupe majoritaire. Qui plus est, la majorité de nos participants ont souligné la présence de groupes divisés ethniquement au secondaire en plus de mentionner leur préférence à choisir des amitiés avec des jeunes issus de l’immigration durant cette période. Ils marquent les frontières ethniques en soulevant les différences perçues en ce qui a trait aux valeurs familiales ainsi qu’en soulignant de manière négative et stéréotypée leur perception de ce qu’implique le fait de se dire ''Québécois''.» (p. iii-iv) De plus, «plusieurs participants ont relevé l’importance des différences au niveau de la socialisation parentale. Nous n’avions pas prévu que cela apparaitrait avec autant d’importance dans les résultats. En effet, la majorité nous a mentionné le fait que les valeurs transmises par leur famille entraient en conflit avec celles perçues comme étant des valeurs typiquement ''québécoises''.» (p. 77)