Étude psychanalytique du phénomène de l’intimidation par des pairs à l’adolescence

Étude psychanalytique du phénomène de l’intimidation par des pairs à l’adolescence

Étude psychanalytique du phénomène de l’intimidation par des pairs à l’adolescence

Étude psychanalytique du phénomène de l’intimidation par des pairs à l’adolescences

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Référence bibliographique [19260]

Lapointe, Sophie. 2015. «Étude psychanalytique du phénomène de l’intimidation par des pairs à l’adolescence». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Doctorat en psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude exploratoire a pour objectif général de comprendre l’expérience des adolescents ayant vécu le phénomène de l’intimidation par des pairs.» (p. xxiii) Plus précisément, l’auteure vise à «[c]omprendre les différents mouvements et postures psychiques des adolescents ayant vécu l’expérience de l’intimidation par des pairs [ainsi que] le vécu d’intimidation de ces adolescents à partir de leur histoire familiale.» (p. 71)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au début, 7 participants ont été rencontrés: 5 adolescentes et 2 adolescents […]. Tous étaient nés au Québec; toutefois, sur ces 14 parents, 10 sont nés au Québec, 4 à l’extérieur de la province et du Canada […].Par la suite, 8 autres sujets provenant de la série les intimidés ont été ajouté [sic] à cette thèse dont 5 adolescents et 3 adolescentes.» (p. 125)

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif
- Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats empiriques ont démontré l’importance de l’influence du processus dynamique du vécu familial et fraternel sur la construction identitaire de ces adolescents. L’aspect novateur de cette recherche est de considérer certes l’importance de la fonction paternelle, mais surtout l’influence de cette fonction sur la dynamique psychique des membres de la fratrie. Alors, ce vécu singulier prédispose les adolescents à rejouer ce qu’ils ont appris dans leur famille, c’est-à-dire qu’avec leurs pairs, à l’école, ils prennent place comme ils ont appris à le faire dans leur famille. Certains adolescents ont été en mesure de décrire la façon qu’ils ont pu s’affranchir de leur dépendance envers leurs parents et leurs pairs afin de développer une meilleure relation à eux-mêmes. Il est possible de dire que le Réel a pu céder, seulement à la venue du symbolique, ce qui permet à chaque adolescent d ’exister et d’enrichir sa position de sujet désirant.» (p. xxiii-xxiv)