L’insertion sociale des hommes qui ont vieilli incarcérés : expérience des intervenants Option-Vie

L’insertion sociale des hommes qui ont vieilli incarcérés : expérience des intervenants Option-Vie

L’insertion sociale des hommes qui ont vieilli incarcérés : expérience des intervenants Option-Vie

L’insertion sociale des hommes qui ont vieilli incarcérés : expérience des intervenants Option-Vies

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Référence bibliographique [19248]

Laberge Sévigny, Ariane. 2015. «L’insertion sociale des hommes qui ont vieilli incarcérés : expérience des intervenants Option-Vie». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, École de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire cherche […] à 1) documenter les facilitateurs et les obstacles propres au processus d’insertion sociale des hommes vieillissants incarcérés et 2) documenter leur situation de participation sociale à la fois pendant l’incarcération et après l’incarcération.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«[Q]uels sont les obstacles et les facilitateurs à la réinsertion sociale des hommes âgés qui ont purgé une peine d’incarcération de longue durée?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 7 intervenants de l’organisme Option-vie, ainsi que 2 intervenants de la Maison Cross-Road.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les analyses montrent que les obstacles à l’insertion sociale des hommes vieillissants seraient plus importants que les facilitateurs. Alors, le maintien de longue durée en contact avec cet environnement aurait le pouvoir de restreindre la participation sociale pendant l’incarcération et, du même coup, nuire à l’insertion sociale en communauté.» (p. 127) En ce qui concerne plus précisément les aspects liés à la famille et au couple, «l’ensemble des participants a soulevé que pour ceux qui sont incarcérés jeunes, l’impossibilité de fonder une famille constitue une non-expérience majeure. Ceux qui, au contraire, avaient fondé une famille avant leur incarcération soulignent l’impossibilité de participer activement à la vie familiale, ce qui se manifeste par leur absence physique auprès des membres de la famille. Ceci constitue également une non-expérience majeure. Aller en camping, aider aux devoirs, reconduire les enfants à leurs activités, souper en famille, cohabiter avec une conjointe et des enfants ou rendre visite à la parenté s’avèrent être des non-expériences pour eux. Les participants mentionnent également l’impossibilité de vivre des transitions familiales telles qu’assister à la naissance d’enfants, les voir grandir ou être présents à leur bal de graduation, se tenir au fait du vécu de la parenté, etc.» (p. 120)