Référence bibliographique [19247]
Labbé, Delphine. 2015. «Bien-être et priorités résidentielles : l’expérience du chez-soi des ménages où vit une personne ayant des incapacités». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Cette thèse vise à décrire l’expérience dans le chez-soi des ménages où vit une personne ayant des incapacités et examine les besoins liés à cette expérience. Elle comprend deux [articles]. Le premier traite des perceptions des personnes vivant avec des incapacités et celles de leurs proches sur la relation entre le chez-soi et leur bien-être. Ce volet a pour objectifs 1) de dépeindre le potentiel psycho-environnemental de la maison de façon globale en décrivant ce qui contribue ou nuit au bien-être; et 2) de détailler le potentiel psycho-environnemental d’endroits précis dans la maison. […] Le second [article] de la thèse vise à établir les priorités résidentielles liées aux besoins dans le chez-soi des personnes vivant avec des incapacités et de leurs proches. Les objectifs sont: 1) d’identifier des groupes de participants partageant les même priorités et de décrire les caractéristiques de ces participants; 2) de décrire les priorités; 3) d’établir si des besoins prépondérants ou des priorités communes rallient tous les participants.» (p. xi-xii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé «de 31 paires de personnes ayant une lésion médullaire (LM) et de leurs proches […].» (p. 27) «Les proches rencontrés étaient principalement les conjoints des personnes lésées médullaires (71 ,0 %), les neuf autres proches étaient le parent ou l’enfant de la personne avec une LM. Parmi les 31 ménages rencontrés, la plupart étaient des familles de deux (38,7 %) ou trois personnes (41 ,9 %).» (p. 29) Bien que les deux articles utilisent le même échantillon, deux personnes ayant une LM ainsi qu’un proche n’ont pas pu compléter la procédure nécessaire à la deuxième étude. Dans le cadre de celle-ci, les participants devaient se soumettre au tri de cartes-Q, un outil de mesure qui s’appuie sur la méthode-Q et «qui illustre les priorités psycho-environnementales de chacun des participants.» (p. 36) Le premier article, quant à lui, mobilise des entretiens avec les participants.
Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique
3. Résumé
Pour la première étude, «[l]es résultats montrent que le chez-soi soutient plusieurs dimensions du potentiel psycho-environnemental et contribue de façon importante au bien-être perçu des personnes avec une LM et à celui de leurs proches. L’importance de certaines dimensions du potentiel ressort, comme la territorialité, ou de certaines pièces de la maison, comme la chambre ou la cuisine.» (p. 41) In general, «[d]isability seems to pervade the experience of home of both family members and people with SCI [spinal cord injury], each in a specific way. […] Disability modifies the use of spaces, influencing how family members perceive that the home reflects who they are. […] The feeling of security, especially protection from theft and intrusion and psychological refuge, was perceived as favourable for family members’ well-being.» (p. 76) As for the second study, «[f]our different profiles of housing priorities emerged from the analysis, with persons with SCI and household members being dispersed across these profiles.» (p. 84) The profiles formulate as follows: «’A hub for social participation’, ’A family haven for daily living’, ’An agreeable place to share’ and ’A snug and intimate haven’.» (p. 110) «Some needs, such as social contact and security, were identified as priorities in all the profiles while others, such as pleasure, were unique to some profiles. [This] study highlights the heterogeneity of housing needs and the importance of addressing each family as unique when considering housing.» (p. 84)