Les célébrants de rites de passage séculiers au Québec : à la recherche du sens perdu

Les célébrants de rites de passage séculiers au Québec : à la recherche du sens perdu

Les célébrants de rites de passage séculiers au Québec : à la recherche du sens perdu

Les célébrants de rites de passage séculiers au Québec : à la recherche du sens perdus

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Référence bibliographique [19243]

Kostecki, Isabelle. 2016. «Les célébrants de rites de passage séculiers au Québec : à la recherche du sens perdu». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’anthropologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire vise à saisir les stratégies d’innovation que mobilisent les ritualistes séculiers en vue de renouveler les rites de naissance et de mariage afin qu’ils soient significatifs dans un contexte marqué par une pluralité de croyances et de rapports au religieux.» (p. 92)

Questions/Hypothèses :
Les questions de recherche sont les suivantes: «Qui sont les ritualistes séculiers et lesquels innovent le plus? Quelles sont les caractéristiques des rites de passage qu’ils proposent? Quelles stratégies créatives emploient-ils pour renouveler les rites de passage? Quelles sont les compétences et les connaissances nécessaires à l’organisation, la conduite et la création de rites de passage séculiers?» (p. 18-19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «dix célébrants séculiers établis au Québec et présentant une diversité d’approches et de contextes de pratique.» (p. i) Six d’entre eux sont des ministres de culte séculiers et quatre d’entre eux sont des célébrants indépendants.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette étude montre que les célébrants les plus créatifs sont motivés par la dimension sociale et spirituelle de la célébration plutôt que par des motifs économiques. [Ceux-ci s’inscrivent dans un paradigme] axé sur les éléments suivant: une conception du rite qui dépasse la frontière du religieux et devient un moyen universel d’épanouissement du soi et du collectif […]; une fonction sociale du rite qui se manifeste dans la consolidation du relationnel et un registre d’authenticité alors que les croyances religieuses deviennent secondaires; une autorité du célébrant qui diminue en faveur de celle des participants; une dimension expérientielle et participative du rite qui est fortement investie.» (p. i) Par exemple, dans «les rites de naissance et d’union, la pratique participe d’une décision personnelle plus que d’un impératif social de se conformer à une tradition. Il faut toutefois nuancer ceci par le fait que les membres plus âgés de la famille des demandeurs pèsent dans la décision de souligner l’événement du cycle de vie de façon formelle. Les célébrants expliquent que la cérémonie séculière devient alors un terrain de compromis pour les demandeurs qui ne souhaitent pas faire affaire avec une institution, mais qui satisfont les attentes de leurs parents et grands-parents en organisant une cérémonie qui s’apparente, dans ses contours, à un rite religieux.» (p. 92)