1. Objectifs

Intentions :
«Ce mémoire propose de considérer les effets du passage par l’institution universitaire sur la politisation des étudiant(e)s.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«Dans le cadre de notre recherche, nous pourrions tenter l’hypothèse de l’action du sujet socialisé (l’étudiant) cherchant à se politiser malgré un milieu familial a priori non propice.» (p. 63)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 83 étudiants de l’Université Laval (49 femmes).

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Les étudiant(e)s rencontré(e)s attestent en effet pour la majorité d’entre eux de l’impact de leur parcours universitaire sur leur socialisation politique, que ceci soit en termes de compétence politique, de participation ou d’opinions. Les données […] nous ont également permis d’identifier des socialisations différenciées selon les contextes d’études. Le programme, ainsi que les caractéristiques s’y rattachant (enseignements, professeurs, autres étudiant(e)s, etc.) sont autant de facteurs permettant une politisation plus ou moins poussée et teintée d’idéologies variées, notamment concernant les questions politiques se rattachant au domaine de l’enseignement supérieur. Enfin, cette recherche a rappelé la prégnance de la sphère familiale dans ce processus. Bien que les représentations politiques de l’enseignement supérieur semblent se former et évoluer réellement à l’heure de la ''carrière étudiante'', la politisation au sens large des répondants a été amorcée pour la plupart dans le cadre familial. Et bien que les étudiant(e)s jugent parfois leurs parents comme n’étant pas réellement politisés, ils et elles évoquent néanmoins l’impact de valeurs qui leur ont été transmises et ayant inévitablement une connotation politique.» (p. 118)