La double socialisation de jeunes filles ''népalaises'' entre famille hindoue et école québécoise en région

La double socialisation de jeunes filles ''népalaises'' entre famille hindoue et école québécoise en région

La double socialisation de jeunes filles ''népalaises'' entre famille hindoue et école québécoise en région

La double socialisation de jeunes filles ''népalaises'' entre famille hindoue et école québécoise en régions

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Référence bibliographique [19225]

Halsouet, Béatrice. 2015. «La double socialisation de jeunes filles ''népalaises'' entre famille hindoue et école québécoise en région». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sciences des religions.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but de cette recherche est de mieux comprendre la double socialisation de jeunes filles “népalaises” entre leur famille de tradition indoue et leur établissement scolaire, en contexte régional québécois.» (p. xvi)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur des entretiens avec neuf jeunes filles de famille indoue et habitant la ville de Saint-Jérôme (Québec), et avec cinq des mères des jeunes filles. Des rencontres ont aussi eu lieu avec du personnel enseignant (10 femmes et 3 hommes) de trois écoles de la même région. L’auteure a également récolté des données grâce à un journal de bord utilisé lors de séances d’observation d’activités familiales.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats [montrent que la] socialisation scolaire se construit timidement, avec des interactions entre les jeunes filles et certaines [...] enseignantes impliquées, mais peu -ou de façon temporaire- avec leurs pairs québécois d’implantation ancienne. Les personnes enseignantes se sentent souvent démunies, mais sans forcément faire de ce défi leur priorité de formation continue. Du côté de la socialisation à la maison, cette première génération de jeunes filles indoues participe activement aux pratiques rituelles annuelles et y retrouve notamment “l’être ensemble” qui caractérisait leur vie dans les camps. Leur réseau de socialisation s’étend à un réseau transnational très actif, composé de membres de la famille et d’amies du même groupe ethnoculturel réétablies dans d’autres pays de réinstallation, mais les met également en lien avec des amis, alors que les relations entre genres sont moins tolérées dans leur quotidien familial et communautaire. Ces adolescentes suivent généralement les règles de commensalité autour des menstruations, tout en connaissant des accommodements selon le type de famille que j’ai dégagé; elles pratiquent peu le jeûne votif (vrat ou barta) que leurs mères suivent régulièrement, et gardent unanimement la conception que le mariage sera une étape de leur vie et le souhait de ne connaitre qu’un seul homme, leur mari.» (p. xv-xvi)