Le cœur des Québécois : l’évolution du Québec de 1976 à aujourd’hui

Le cœur des Québécois : l’évolution du Québec de 1976 à aujourd’hui

Le cœur des Québécois : l’évolution du Québec de 1976 à aujourd’hui

Le cœur des Québécois : l’évolution du Québec de 1976 à aujourd’huis

| Ajouter

Référence bibliographique [19218]

Grégoire, Marie, Montigny, Éric et Rivest, Youri. 2016. Le cœur des Québécois : l’évolution du Québec de 1976 à aujourd’hui. Québec: Presses de l’Université Laval.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«En s’appuyant sur des données nouvelles, les auteurs dessinent sans nostalgie un nouveau portrait du Québec contemporain. Ce portrait déboulonne certains mythes et nous projette résolument vers l’avenir.» (quatrième de couverture) Cet ouvrage se divise en quatre grands thèmes. «Il s’agit d’effectuer une radiographie de notre société, de dresser un portrait de sa vie politique, de prendre une photo de l’évolution de son identité et d’analyser notre rapport avec l’État.» (p. 9) Le second chapitre est consacré à l’évolution du portrait de la famille depuis 1976 et fait l’objet de la présente fiche.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs utilisent des données provenant de Statistique Canada, de l’Institut de la statistique du Québec et de divers ministères provinciaux. Ils utilisent également les données d’un sondage réalisé par la firme CROP et la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires (CRDIP) auprès de 1000 Québécois.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Les auteurs résument en écrivant que «[e]n 1976, on changeait automatiquement le nom ''de fille'' d’une femme pour celui de son mari après le mariage et les enfants prenaient le nom du père. La famille n’avait qu’un nom. En 2016, la mère conserve son nom de naissance et beaucoup de parents décident de donner les deux noms de famille à l’enfant. […] Beaucoup font le choix de ne pas se marier et ne ritualisent d’aucune façon leur union. En 2016, les modèles familiaux sont multiples. La famille québécoise s’exprime au pluriel et papa n’a plus toujours raison. Sur le plan collectif, les familles jouent toujours un rôle fondamental. Elles agissent comme de véritables courroies de transmission culturelle. […] Dans la mesure où le Québec vivrait une crise culturelle, la force de la société québécoise devient largement tributaire des familles qui la composent.» (p. 42)