Étude sur l’homophobie et les normes de genre : le parcours biographique d’hommes hétérosexuels qui en font l’expérience
Étude sur l’homophobie et les normes de genre : le parcours biographique d’hommes hétérosexuels qui en font l’expérience
Étude sur l’homophobie et les normes de genre : le parcours biographique d’hommes hétérosexuels qui en font l’expérience
Étude sur l’homophobie et les normes de genre : le parcours biographique d’hommes hétérosexuels qui en font l’expériences
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Référence bibliographique [19212]
Giroux, Gabriel. 2015. «Étude sur l’homophobie et les normes de genre : le parcours biographique d’hommes hétérosexuels qui en font l’expérience». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.
Intentions : L’étude vise à «comprendre le phénomène de l’homophobie vécue par les hétérosexuels.» (p. 36)
Questions/Hypothèses : «Quelle est la perception du genre social ou de la masculinité chez les hommes hétérosexuels qui ont été victimes d’homophobie et comment celle-ci participe-t-elle à la construction sociale et personnelle de ce phénomène social?» (p. viii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 8 «hommes hétérosexuels victimes d’homophobie à l’Université du Québec à Montréal […].» (p. 59)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Nous constatons que l’expérience de l’homophobie chez les participants est bel et bien en lien avec la masculinité et ses normes. L’arrière-scène est toutefois complexe et sensible aux conditions particulières du milieu dans lequel évolue l’individu. En effet, tant la question de l’environnement (familial, scolaire) que celle de la réception par les participants des pratiques culturelles se sont révélées d’une importance capitale. Déroger à la norme semble donc être davantage lié à la définition contingente de la masculinité d’un environnement précis qu’à une distanciation claire et nette d’une masculinité qui serait indépendante du milieu.» (p. 119) Au plan familial, les résultats suggèrent «que le vêtement a une certaine importance dans l’expression de la masculinité sociale dans la sphère familiale, certains participants ayant mentionné la réticence parentale aux vêtements qu’ils portaient, que ce soit par exemple un pantalon ample ou un t-shirt rose. En plus du code vestimentaire, rappelons que la masculinité hégémonique s’est imposée lorsqu’un père a exhorté son fils à ne pas pleurer après avoir été frappé, l’encourageant même à répliquer.» (p. 109)