Défis et stratégies de Colombiennes en exil à Québec : Transitions, pouvoir d’agir et identité

Défis et stratégies de Colombiennes en exil à Québec : Transitions, pouvoir d’agir et identité

Défis et stratégies de Colombiennes en exil à Québec : Transitions, pouvoir d’agir et identité

Défis et stratégies de Colombiennes en exil à Québec : Transitions, pouvoir d’agir et identités

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Référence bibliographique [19203]

Garnier, Séverine de Billy. 2015. «Défis et stratégies de Colombiennes en exil à Québec : Transitions, pouvoir d’agir et identité». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«À partir du modèle de l’individu en transition de Goodman, Schlossberg et Anderson (2006), révisé dans une perspective systémique et critique, cette recherche qualitative vise à comprendre l’expérience de ces nouvelles citoyennes au regard des défis auxquels elles font face dans le pays d’accueil ainsi que des stratégies et ressources auxquelles elles ont recours. L’étude vise également à explorer le processus et les caractéristiques du développement du pouvoir d’agir (Le Bossé, Dufort & Vandette, 2004) et de la restructuration identitaire (Giddens, 1991), suivant la transition migratoire.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «20 Colombiennes établies à Québec à titre de réfugiées, depuis 2 à 10 ans.» (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Le fait d’examiner à la fois le pouvoir d’agir et l’identité en tant que processus dynamiques en jeu dans l’adaptation à la transition a ainsi contribué à mettre en évidence les forces des participantes, dont plusieurs se sont consolidées au cours du processus de transition (e.g., courage, autonomie, altruisme), ainsi que les zones où un soutien leur aurait été bénéfique tant pour faire face aux conflits internes qui peuvent émerger au cours de la migration (e.g., conflits de rôles sexuels, actualisation de projets personnels) qu’aux enjeux de nature plus structurelle qu’elles vivent spécifiquement en tant que femmes réfugiées non-francophones (e.g., discrimination, exclusion).» (p. 157) En lien avec le soutien, «[l]a famille s’avère une ressource essentielle pour tous les types de défis rencontrés par les femmes réfugiées colombiennes […]. Parfois composée de 50 membres, la famille immédiate et élargie (e.g., tantes, oncles, cousines et cousins), constitue souvent le principal réseau social (Munoz, 2011; Vatz Laaroussi et al., 2007). À l’inverse, un manque de soutien de la part de la famille, l’attribution de rôles traditionnels rigides nuisant au fonctionnement ou à l’épanouissement dans la société d’accueil et le fait de vivre de l’isolement suivant la perte du réseau familial représentent des variables qui nuisent à l’adaptation […].» (p. 161)