1. Objectifs

Intentions :
«Cette étude vise à décrire les pistes de solution organisationnelles, professionnelles et émotionnelles des infirmières concernant les soins de fin de vie en USI [unité de soins intensifs] en préservant le lien avec les stresseurs.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
L’étude est basée sur la question suivante: «Quelles sont les pistes de solution identifiées par les infirmières des USI, pour faciliter la gestion des stresseurs organisationnels, professionnels et émotionnels, liées aux soins de fin de vie dans leur milieu de travail?» (p. 48)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon du mémoire est composé de «42 infirmières de 5 centres hospitaliers de la province de Québec […].» (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

L’auteure remarque que l’amélioration de la communication avec les familles fait partie des pistes de solution que peuvent utiliser les infirmières. «Les infirmières de cette étude sont catégoriques, les familles confrontées à la fin de vie dans les USI doivent être prises en charge. [Elles] mettent l’accent sur l’importance de répondre aux besoins de la famille dans un contexte où la détresse émotionnelle peut compromettre le cheminement du deuil. Compte tenu du contexte, les infirmières en font une priorité lors des soins de fin de vie.» (p. 80) Ainsi les participantes témoignent de la nécessité de «[r]econnaitre l’existence de la détresse émotionnelle chez les familles» (p. 82), mais surtout son impact sur la qualité de la communication avec les professionnels de la santé. En dernier lieu, elles mentionnent «l’importance de préparer les familles des USI à la transition vers la fin de vie» (p. 88) de quatre façons: «1) restructurer l’information concernant la condition du patient au fur et à mesure des rencontres, 2) valider la compréhension de la famille sur le potentiel de guérison du patient, 3) remettre en perspective que la mort est une réalité dans un contexte de soins intensifs, et 4) impliquer le médecin dans le processus de communication avec la famille.» (p. 88)