Le potentiel d’abus et les mères adolescentes

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Référence bibliographique [1919]

Houle, Josée. 2008. «Le potentiel d’abus et les mères adolescentes». Thèse de doctorat, Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cette recherche est d’explorer les relations entre les symptômes dépressifs, le soutien social et le potentiel d’abus.» (p. ii)

Questions/Hypothèses :
Première hypothèse : «[...] les mères adolescentes constituent, de par leur écologie sociale, un groupe de parents à risque d’abuser de leur enfant.» (p. ii)
Deuxième hypothèse : «[...] les symptômes dépressifs et l’insatisfaction face au soutien social augmentent le risque potentiel d’abus.» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
150 dyades mère-enfant

Instruments :
Quatre questionnaires administrés lors de cinq rencontres des mères lorsque leur enfant était âgé de 6, 10, 15, 18 et 36 mois:
- Questionnaire général
- Version abrégée du Child Abuse Potential Inventory (CAPI)
- Version abrégée du Social Support Questionnaire (SSQ)
- Center for Epidemiologic Studies-Depression Scale (CES-D)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Dans la littérature sur la maltraitance, «[...] un phénomène que nous voyons émerger est la stigmatisation des mères adolescentes comme étant un groupe de parents particulièrement à risque de maltraiter leurs enfants. Pourtant, cette conclusion ne fait pas l’unanimité. Ce travail vise donc une nouvelle évaluation du potentiel d’abus chez les mères adolescentes.» (p. 2) L’étude réalisée montre que les mères adolescentes sont effectivement «[...] un groupe plus à risque que les mères adultes d’abuser de leur enfant.» (p. iii) Par ailleurs, elle établit que «[...] la dépression prédit fortement le potentiel d’abus et que le soutien social (bien qu’ayant moins de poids que la dépression en prédiction du potentiel d’abus) est également significativement relié au potentiel d’abus. «[...] [L]orsque le soutien social est insatisfaisant, la dépression prédit le potentiel d’abus. En revanche lorsque le soutien social est satisfaisant, la dépression ne prédit pas le potentiel d’abus. Nous pouvons donc conclure que le soutien social est un modérateur du lien entre la dépression et le potentiel d’abus.» (p. iii)