Référence bibliographique [19187]
Fiawumor, Senyo. 2016. «Dynamiques résidentielles dans une ville ouest-africaine : déterminants du statut d’occupation du logement à Lomé (Togo)». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Faculté de l’aménagement.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«[C]ette thèse vise principalement, à partir d’une meilleure compréhension des comportements résidentiels, à identifier plus finement la demande résidentielle. Pour ce faire, elle cherche à décrypter les stratégies déployées par les ménages en vue d’opérer leurs choix résidentiels, le choix du statut d’occupation du logement en l’occurrence, tout au long de leurs trajectoires résidentielles dessinées par leur mobilité, dans les villes d’Afrique de l’Ouest en général, en analysant en particulier les dynamiques résidentielles des populations de la ville de Lomé, capitale du Togo, choisie comme base empirique.» (p. 32)
Questions/Hypothèses :
«Les choix résidentiels à Lomé, en particulier le choix du statut d’occupation du logement, sont-ils exclusivement influencés par le profil des ménages occupants?» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «411 ménages participants dans quatre quartiers de Lomé […].» (p. i)
Instruments :
Questionnaire
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
«En lien avec la faible mobilité résidentielle générale qui caractérise les pratiques résidentielles à Lomé, les ménages choisissent, en élaborant des stratégies ''de petits pas'', leur statut d’occupation du logement suivant des trajectoires résidentielles surtout ascendantes, en fonction plus de leur profil démographique (âge, genre, statut migratoire et matrimonial, type et taille) que de leur statut socioéconomique (revenu, emploi, éducation). Ces choix résidentiels sont également déterminés par les attributs des logements (typologie, localisation et accès aux services de base) constituant les parcs résidentiels existants. Les ménages propriétaires de Lomé, souvent biparentaux, sont plus âgés, plus larges que les ménages locataires et hébergés. Les natifs de la ville et les migrants de longue date sont plus enclins à être propriétaires et durablement hébergés que les nouveaux arrivants. Globalement plus fortunés que les hébergés, les propriétaires ne sont pas forcément plus nantis et plus éduqués que les locataires. L’habitat de cour, habitation multifamiliale majoritaire dans le parc résidentiel de Lomé, bien qu’il abrite des ménages de tous les statuts résidentiels, il est surtout réservé aux locataires.» (p. i-ii)