La séparation involontaire de couples aînés suite à l’admission d’un des conjoints en milieu d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie

La séparation involontaire de couples aînés suite à l’admission d’un des conjoints en milieu d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie

La séparation involontaire de couples aînés suite à l’admission d’un des conjoints en milieu d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie

La séparation involontaire de couples aînés suite à l’admission d’un des conjoints en milieu d’hébergement pour personnes en perte d’autonomies

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Référence bibliographique [19148]

Charette Nguyen, Myriam. 2016. «La séparation involontaire de couples aînés suite à l’admission d’un des conjoints en milieu d’hébergement pour personnes en perte d’autonomie». Mémoire de maîtrise, Gatineau (Québec), Université du Québec en Outaouais, Département de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude [a] comme objectif d’identifier les besoins des couples aînés séparés involontairement pour mieux intervenir auprès de ceux-ci […].» (p. 3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 12 aînés âgés de 65 ans et plus provenant de la région de l’Outaouais.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[D]ès la perte d’autonomie (la leur ou celle de leur partenaire de vie), les conjoints de cette étude ont su mobiliser plusieurs de leurs forces personnelles telles que le sens du réalisme, l’humour et la créativité. Ayant rencontré des conjoints dont la durée de vie commune était en moyenne une cinquantaine d’années, les liens affectifs unissant ces couples se sont révélés également un des facteurs ayant grandement contribué à leur résilience. L’aide instrumentale d’autres proches de la famille (p. ex., préparation de repas, accompagnement à des rendez-vous médicaux), de même que leur soutien psychologique ont aussi été fort significatifs pour les aînés rencontrés. En revanche, on ne peut que constater que ces ressources personnelles, conjugales et familiales ont été prédominantes. L’aide formelle lors du soutien à domicile et lors de leur séparation involontaire s’est effectivement avérée insuffisante. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’un meilleur soutien psychosocial ait été suggéré par les participants. Il faut noter cependant que les conjoints de cette étude ont démontré leur appréciation pour certains services institutionnels. Parmi ceux-ci, on retrouve la consultation professionnelle lors du processus décisionnel pour le recours à une ressource d’hébergement et la bonne collaboration avec le personnel œuvrant au sein de celle-ci.» (p. 140-141)