Le vieillissement des hommes gais séropositifs de 50 ans et plus

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Le vieillissement des hommes gais séropositifs de 50 ans et pluss

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Référence bibliographique [19145]

Chamberland, Annie. 2016. «Le vieillissement des hommes gais séropositifs de 50 ans et plus». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche qualitative a pour objectif de comprendre comment les hommes gais séropositifs perçoivent leur expérience du vieillissement.» (p. vii)

Questions/Hypothèses :
«[C]omment les PVVIH [personnes vivant avec le VIH] elles-mêmes vivent-elles avec ce vieillissement qui, il n’y a pas si longtemps, leur était pratiquement inaccessible[?]» (p. 14)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[N]ous avons interrogé huit hommes gais séropositifs âgés de 50 ans à 71 ans et fréquentant l’organisme communautaire Maison Plein Cœur à Montréal.» (p. vii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Nos résultats démontrent que les hommes gais séropositifs vivent relativement bien leur vieillissement et qu’ils sont heureux d’être encore vivants aujourd’hui. Pour plusieurs la séropositivité a modifié leurs valeurs et provoqué un certain cheminement personnel. Par contre, tous vivent ou ont vécu des problématiques de santé mentale et de solitude. La difficulté d’être en couple pour un homme âgé gai et séropositif, ainsi que la peur du rejet sont au cœur de leurs discours.» (p. vii) Au plan conjugal, «nos participants ayant 50 ans et plus ont tous vécu une partie de leur vie d’adulte alors que l’homosexualité n’était pas acceptée, plusieurs ont vécu des ruptures avec leur famille suite au dévoilement de leur orientation sexuelle et plusieurs d’entre eux ont, encore aujourd’hui, des relations tendues avec leur famille. Aussi, comme nous l’avons souligné précédemment, un seul d’entre eux était en couple au moment de nos entretiens. Vieillir, quand on est gai, signifie souvent vieillir en solo. Cette réalité est en outre liée à l’instabilité des relations de couple. Les histoires amoureuses qui nous ont été racontées révèlent souvent des relations brèves, inégales et parfois même abusives [...]. Ces derniers considèrent avoir vécu des relations de couple dans lesquelles ils ont toujours été dominés par leurs conjoints.» (p. 65)