Démocratie et contraception des femmes noires de Bahia entre capacité-liberté, formel-informel et public-privé
Démocratie et contraception des femmes noires de Bahia entre capacité-liberté, formel-informel et public-privé
Démocratie et contraception des femmes noires de Bahia entre capacité-liberté, formel-informel et public-privé
Démocratie et contraception des femmes noires de Bahia entre capacité-liberté, formel-informel et public-privés
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Référence bibliographique [19136]
Cader, Farah. 2016. «Démocratie et contraception des femmes noires de Bahia entre capacité-liberté, formel-informel et public-privé». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de science politique.
Intentions : «L’objectif de ce mémoire est de faire le pont entre la légalisation de la stérilisation des Bahianaises noires et la démocratisation du pays.» (p. x)
Questions/Hypothèses : La question de recherche est la suivante: «[D]ans le cas de la contraception, en quoi la démocratisation du Brésil cadre la capacité des femmes noires de Bahia d’accéder au statut de citoyennes à part entière?» (p. 14)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Notre recherche permet de conclure que la place des femmes noires de Bahia dans leur contraception est très limitée par plusieurs facteurs. D’abord, leur place est limitée légalement, financièrement et moralement. Ensuite, les lois et les règles officieuses les retreignent [sic] dans leurs pleines capabilités contraceptives.» (p. x) Par exemple, «la ''culture de la stérilisation'' […] est basée sur des normes sociales sévères de procréation et de soumission à l’homme par la normalisation du couple dans la procréation et dans la planification familiale.» (p. 86) «Finalement, la légalisation de la stérilisation ne permet pas une réelle prise décisionnelle de la femme sur sa contraception.» (p. x) «Le libre choix repose sur des conditions démocratiques pour une citoyenne, et ce, particulièrement au sein de sa famille. […] Le patriarcat met en lumière les difficultés pour les femmes noires de Bahia de s’exprimer et d’assumer une contraception qui leur plaise. […] Les hommes sont souvent très impliqués dans la prise de décision. S’ils sont en désaccord, les Bahianaises noires ne peuvent se faire ligaturer que si elles sont mères monoparentales (Constitution brésilienne (1996) Acte 9263).» (p. 104-106)