Les stratégies d’adaptation utilisées par les femmes atteintes de la dystrophie myotonique de type 1

Les stratégies d’adaptation utilisées par les femmes atteintes de la dystrophie myotonique de type 1

Les stratégies d’adaptation utilisées par les femmes atteintes de la dystrophie myotonique de type 1

Les stratégies d’adaptation utilisées par les femmes atteintes de la dystrophie myotonique de type 1s

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Référence bibliographique [19129]

Bouliane, Danielle. 2015. «Les stratégies d’adaptation utilisées par les femmes atteintes de la dystrophie myotonique de type 1». Mémoire de maîtrise, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Département des sciences humaines et sociales.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude avait pour objectif général de documenter les stratégies d’adaptation qu’utilisent les femmes atteintes de DM1 [dystrophie myotonique de type 1] pour faire face aux difficultés rencontrées dans leurs rôles sociaux. […] Les deux objectifs spécifiques visés par cette étude étaient: 1) Identifier les stratégies d’adaptation utilisées par les femmes atteintes de DM1 pour faire face aux différentes difficultés de la vie qu’elles rencontrent au point de vue personnel et social et ce, en fonction de leur statut matrimonial; 2) Explorer la manière dont les stratégies d’adaptation utilisées leur permettent de composer avec les difficultés inhérentes à cette maladie et comment les stratégies d’adaptation qu’elles utilisent influencent leur bien-être et la perception de leur moral.» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dans le cadre de cette recherche, «17 entrevues [ont été] réalisées auprès de femmes atteintes de la DM1 dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean […].» (p. ii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats […] démontrent que les stratégies d’adaptation utilisées ont une influence sur la perception du moral et le bien-être des participantes. Ils ont de plus, mis en lumière, l’influence de certains déterminants, tant situationnels que personnels, sur l’utilisation des stratégies ainsi que sur le moral des participantes. Par ailleurs, l’étude a permis de constater que le soutien social est un élément clé pour les femmes atteintes de DM1 et que c’est la qualité et la disponibilité de celui-ci qui importent plutôt que sa source. À ce sujet, chez les femmes vivant avec un conjoint ou un proche, ce sont ces derniers qui apportent leur soutien. Dans les cas où les participantes vivent seules, le réseau social élargi semble offrir un soutien satisfaisant. Les participantes utilisent des stratégies variées mais certaines d’entre elles favorisent un meilleur moral. En effet, les participantes ayant la perception d’un très bon moral ont tendance à minimiser les conséquences négatives de la maladie sur leur vie et à réévaluer positivement leur situation. Les participantes mentionnant avoir un bon moral ont les mêmes prédispositions que les précédentes mais il leur arrive de montrer de la résignation et elles font davantage appel au soutien émotionnel.» (p. ii)