Mémoire présenté dans le cadre de la consultation du Secrétariat aux aînés du ministère de la Famille en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2017-2022

Mémoire présenté dans le cadre de la consultation du Secrétariat aux aînés du ministère de la Famille en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2017-2022

Mémoire présenté dans le cadre de la consultation du Secrétariat aux aînés du ministère de la Famille en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2017-2022

Mémoire présenté dans le cadre de la consultation du Secrétariat aux aînés du ministère de la Famille en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2017-2022s

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Référence bibliographique [19127]

Boisvert, Marie-Pier, Lalonde, Jean et Ouellet, Jean. 2016. Mémoire présenté dans le cadre de la consultation du Secrétariat aux aînés du ministère de la Famille en vue de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2017-2022. Montréal: Université du Québec à Montréal, Chaire de recherche sur l’homophobie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Par le biais de ce mémoire, nous voulons attirer l’attention sur des enjeux particuliers concernant la lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées LGBT [lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres] ainsi que sur des stratégies pour assurer la bientraitance envers celles-ci. […] Nous avançons premièrement la nécessité de promouvoir une culture de bientraitance des aîné.e.s LGBT au sein des milieux résidentiels et dans les services sociaux et de santé au vu des expériences d’homophobie et de transphobie qui s’apparentent à de la maltraitance organisationnelle. Deuxièmement, nous proposons une meilleure prise en compte de la ''famille choisie'' dans les stratégies de dépistage et d’intervention en termes de maltraitance envers les aîné.e.s LGBT.» (p. 5)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]a Chaire [de recherche sur l’homophobie] a récemment réalisé deux recherches exploratoires portant sur les besoins des personnes aînées LGBT: […] Mieux intervenir auprès des aîné.e.s trans [et] Aîné.e.s LGBT: favoriser le dialogue sur la préparation de leur avenir et de leur fin de vie, et la prise en charge communautaire. Rapport de recherche – volet montréalais. Ces recherches ont mis en évidence des enjeux rencontrés par les personnes aînées LGBT que nous souhaitons voir pris en compte dans le prochain plan d’action pour contrer la maltraitance envers les aînés. D’autres travaux menés par des chercheur.e.s au Québec nourrissent également notre réflexion […].» (p. 4)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Une culture de bientraitance envers les personnes aînées LGBT suppose des milieux de vie et des pratiques exemptes d’homophobie et de transphobie. De plus, les stratégies de prévention et d’intervention doivent être adaptées aux réalités des aîné.e.s LGBT, en particulier tenir compte des configurations variées de leurs réseaux familiaux.» (p. 17) En effet, il apparaît que «[l]es ami.e.s de longue date, les (ancien.ne.s) partenaires de vie et autres membres de la communauté LGBT sont souvent les principales sources de soutien pour plusieurs aîné.e.s LGBT dont les liens sont fragilisés avec la famille d’origine suite au coming out.» (p. 10) Ainsi, «des enjeux éthiques et des zones d’ombre demeurent dans la place de l’entourage dans les processus d’arrangements de fin de vie des aîné.e.s LGBT […]. Il apparaît que des situations conflictuelles se présentent avec des membres de la famille d’origine autour des vœux testamentaires. Ceci nous permet de soupçonner que des enjeux plus importants en termes de maltraitance financière pourraient se poser particulièrement pour les personnes aînées LGBT plus isolées.» (p. 11) «Les réalités des aîné.e.s LGBT sont souvent invisibles à cause du contexte de stigmatisation sociale. […] Il est primordial que les efforts du gouvernement en termes de maltraitance s’orientent vers des actions ciblant ce groupe de la population.» (p. 17)