Intégration d’une communauté minoritaire en période d’industrialisation : les Irlandais catholiques de la ville de Québec, 1852-1911
Intégration d’une communauté minoritaire en période d’industrialisation : les Irlandais catholiques de la ville de Québec, 1852-1911
Intégration d’une communauté minoritaire en période d’industrialisation : les Irlandais catholiques de la ville de Québec, 1852-1911
Intégration d’une communauté minoritaire en période d’industrialisation : les Irlandais catholiques de la ville de Québec, 1852-1911s
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Référence bibliographique [19072]
Beauregard-Gosselin, Isabelle. 2016. «Intégration d’une communauté minoritaire en période d’industrialisation : les Irlandais catholiques de la ville de Québec, 1852-1911». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de géographie.
Intentions : «[C]ette étude a comme objectif d’analyser le niveau d’intégration de la communauté irlandaise de Québec sur les plans économique, social et spatial, et ce, à micro-échelle.» (p. iii) La période à l’étude s’échelonne de 1852 à 1911.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les recensements nominatifs canadiens, les annuaires municipaux, les actes de mariage ainsi que, accessoirement, les rôles d’évaluation et les plans de compagnies d’assurances tirés des registres fonciers et immobiliers de la ville de Québec furent exploités, et ce, pour la période comprise entre 1852 à 1911.» (p. 15)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Tout d’abord, en observant les trois sections de la recherche, le niveau d’intégration global de la communauté irlandaise est difficile à établir. La forte diminution que subit la communauté entre 1852 et 1911, soit de 53,5%, est inévitablement signe que la communauté s’est peu ancrée dans la ville de Québec. […] D’un autre côté, à l’échelle des familles, celles qui sont restées à Québec malgré la restructuration économique semblent s’être bien intégrées, et ce, à des niveaux de plus en plus élevés de génération en génération.» (p. 84) «Pour conclure, la présente étude a permis d’établir que la communauté irlandaise-catholique présente à Québec durant son industrialisation s’est intégrée à la société urbaine de la capitale, mais ce, davantage à l’échelle des ménages que pour l’ensemble de la communauté. En effet, les familles qui demeurèrent à Québec après la crise et la restructuration économique présentent une intégration économique, sociale et spatiale plus intéressante. D’un autre côté, puisque la communauté fut fortement décimée durant cette période, l’intégration globale semble beaucoup plus faible.» (p. 90)