Le film de famille, héritier de la tradition orale

Le film de famille, héritier de la tradition orale

Le film de famille, héritier de la tradition orale

Le film de famille, héritier de la tradition orales

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Référence bibliographique [1842]

Lecompte, Élise. 2008. «Le film de famille, héritier de la tradition orale». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« [...] l’objectif de ce mémoire est donc de tenter de rapprocher et de définir davantage ces liens qui se sont tissés entre la tradition orale et le film de famille. » (p. 20)

Questions/Hypothèses:
« Le film de famille est-il héritier d’une tradition orale de transmission des souvenirs familiaux et répond-t-il ainsi à la définition d’un cinéma de l’oralité? » (p. 20)

« [...] des deux registres sensoriels présents dans le médium cinématographique (le visuel et l’oralité), le film de famille québécois (pour restreindre le corpus à un cadre spécifique) reprend davantage, et ce de façon instinctive, les modalités de la tradition orale. Conséquemment, son contenu, sa forme et sa finalité répondent totalement à la définition d’un cinéma de l’oralité, un cinéma de la parole. » (p. 20)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- données documentaires diverses
- l’auteure fait aussi une étude plus précise de quatre films de famille québécois (celui de la famille Simon, d’une famille inconnue, de la famille Naud et de la famille Lecompte-Trépanier)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Ce mémoire veut démontrer que le film de famille ainsi que ses conditions de réception empruntent, et ce de façon instinctive, au fonctionnement communicatif et rassembleur de la tradition orale. La parole, l’oralité, devrait être considérée comme le catalyseur de la mise en commun du souvenir que le film de famille suscite. Elle est le véhicule de l’interprétation du message du film de famille en tant que discours familial. D’ailleurs, si l’on compare l’influence des deux registres sensoriels présents dans le médium cinématographique (le visuel et l’oralité), le film de famille reprend davantage les modalités de l’oralité. Conséquemment, son contenu, sa forme et sa finalité correspondent à la définition d’un cinéma de l’oralité, un cinéma de la parole défini par Germain Lacasse. En raison d’une absence de travaux portant spécifiquement sur le sujet, l’objectif de cette recherche est de rapprocher et de définir davantage ces liens qui se sont tissés entre la tradition orale et le film de famille. Dans ce dessein, l’approche théorique développée est basée sur les théories de la tradition orale, sur la théorie de la mémoire collective de Maurice Halbwach et sur les rapports entre le cinéma et l’oralité. Ainsi, les aspects suivants sont abordés : Le rôle de l’oralité dans la constitution de la mémoire familiale, l’apport de l’oralité dans les médias stimulateurs de mémoire familiale et finalement, la forme et le contenu du film de famille en tant qu’aspects distinctifs du cinéma oral. Quatre extraits de films de famille québécois des années 20 à aujourd’hui y sont également analysés. » (p. iii)