Le conflit travail-famille et la rétention des médecins résidents du Québec : Élaboration et première validation de deux instruments de mesure

Le conflit travail-famille et la rétention des médecins résidents du Québec : Élaboration et première validation de deux instruments de mesure

Le conflit travail-famille et la rétention des médecins résidents du Québec : Élaboration et première validation de deux instruments de mesure

Le conflit travail-famille et la rétention des médecins résidents du Québec : Élaboration et première validation de deux instruments de mesures

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Référence bibliographique [1803]

Mathieu, Caroline A. 2008. «Le conflit travail-famille et la rétention des médecins résidents du Québec : Élaboration et première validation de deux instruments de mesure». Mémoire de maîtrise, Sherbrooke, Universite de Sherbrooke, Faculté d’administration.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure identifie trois objectifs à son projet de recherche : «[...] 1) effectuer une première étude de validation et de fidélité d’un instrument mesurant le CTF [conflit travail-famille] auprès des médecins résidents du Québec; 2) vérifier la validité et la fidélité d’un instrument mesurant l’intention des médecins résidents de quitter leur poste; 3) vérifier le rôle du CTF dans l’explication de l’intention de quitter son poste chez ces professionnels et, si possible, donner une droite de régression linéaire simple afin de pouvoir faire des prévisions sur l’intention qu’aurait un médecin de quitter son poste à partir de son niveau de CTF.» (p. ii)

Questions/Hypothèses :
L’auteure identifie trois questions exploratoires supplémentaire aux trois objectifs principaux de l’étude : vérifier si «[...] les résidentes en médecine ont un plus haut niveau de CTF que leurs collègues masculins; [si] les médecins résidents avec au moins un enfant ou une personne à charge ont un plus haut niveau de CTF que leurs collègues qui n’en ont pas; [si] les médecins résidents mariés ou conjoints de fait ont un plus haut niveau de CTF que leurs collègues célibataires, séparés, divorcés ou veufs; [et si] les médecins résidents appartenant au groupe d’âge des plus jeunes (nés en 1980 ou après) ont un plus haut niveau de CTF que leurs collègues plus âgés (nés entre 1966 et 1979 et nés en 1965 ou avant). (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
50 médecins résidents

Instruments :
«La mesure du ’CTF’ a été adaptée de l’instrument de Netemeyer, Boles et Mcmurrian (1996) [...].» (p. 12)
«La mesure du ’intention de quitter son poste’ a été adaptée de l’instrument de Simon, Kummerling et Hasselhorn (2004) [...].» (p. 12)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Afin de vérifier [s’il existe un lien] entre le CTF et le départ de médecins québécois, deux instruments de mesure existants sur le CTF et la variable ’intention de quitter son poste’ ont été adaptés à la réalité des médecins.» (p. ii) Cette étude révèle «[...] que le nouvel instrument sur le CTF adapté d’un instrument déjà existant était aussi fidèle que l’ancien et mesurait le même concept. Pour ce qui est du nouvel instrument sur la variable ’intention de quitter son poste’, il est non seulement fidèle selon l’analyse des questionnaires de cette recherche mais il l’est beaucoup plus que l’ancien instrument utilisé par d’autres chercheurs. [...] De plus, l’existence du rôle du CTF dans l’explication de l’intention de quitter son poste chez ces professionnels a été vérifiée et les résultats démontrent qu’il existe bel et bien un lien fort entre ces deux variables : plus le score du CTF augmente, plus le score de la variable ’intention de quitter son poste’ augmente. Pour les quatre questions exploratoires, seule la variable statut civil influence le niveau de CTF, et en moyenne, les médecins mariés ou conjoints de faits ont un niveau de CTF plus élevé que ceux qui sont célibataires, séparés, divorcés ou veufs.» (pp. ii-iii)