Représentations d’enseignants quant à l’intégration linguistique, socioscolaire, scolaire et sociale d’élèves allophones immigrants dans trois écoles secondaires montréalaises

Représentations d’enseignants quant à l’intégration linguistique, socioscolaire, scolaire et sociale d’élèves allophones immigrants dans trois écoles secondaires montréalaises

Représentations d’enseignants quant à l’intégration linguistique, socioscolaire, scolaire et sociale d’élèves allophones immigrants dans trois écoles secondaires montréalaises

Représentations d’enseignants quant à l’intégration linguistique, socioscolaire, scolaire et sociale d’élèves allophones immigrants dans trois écoles secondaires montréalaisess

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Référence bibliographique [17899]

Murphy, Tresa. 2014. «Représentations d’enseignants quant à l’intégration linguistique, socioscolaire, scolaire et sociale d’élèves allophones immigrants dans trois écoles secondaires montréalaises». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de didactique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire présente une analyse des représentations [d’]enseignants quant à l’intégration linguistique, socioscolaire, scolaire et sociale d’élèves allophones immigrants dans trois écoles secondaires pluriethniques de la région de Montréal.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«Quelles sont les représentations d’enseignants de classes d’accueil et d’enseignants de classes ordinaires quant à l’intégration d’élèves allophones immigrants dans des écoles secondaires montréalaises?» (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les participants à cette recherche sont au nombre de 17: parmi eux, huit enseignants de classes d’accueil et neuf enseignants de classes ordinaires travaillent dans trois écoles secondaires de la région métropolitaine de recensement de Montréal. […] Au total, six entrevues de groupe ont été menées dans les trois écoles visitées et les acteurs ont été regroupés selon leurs fonctions respectives: les enseignants d’accueil dans un focus group et les enseignants des classes ordinaires dans un autre. Ainsi, deux entrevues de groupe ont été menées dans chacune des écoles, soit un ‘focus group pour enseignants de classes d’accueil’ et un ‘focus group pour enseignants de classes ordinaires’.» (p. 126-127)

Instruments :
Guides d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats révèlent que les enseignants de classes d’accueil ont généralement mis l’accent sur le bien-être affectif de leurs élèves et sur l’enseignement du français langue seconde, alors que les enseignants de classes ordinaires ont souvent rapporté traiter tous leurs élèves de manière égale. Par contre, des préoccupations en lien avec la place de la langue française au Québec ont mené plusieurs enseignants à justifier des dynamiques de ségrégation et à se représenter la langue maternelle et le milieu familial des élèves allophones immigrants comme des obstacles à l’intégration. Lorsqu’on les situe sur un continuum d’acculturation, les représentations de l’intégration de certains enseignants tendent vers le modèle interculturel, alors que celles d’autres enseignants se rapprochent de l’assimilation.» (p. i) Concernant les facteurs familiaux qui font obstacle à l’intégration, l’auteure remarque que «[l]e discours des enseignants révèle qu’un climat de tension existe dans les relations école-famille autour de la question de la réussite scolaire des élèves allophones immigrants et que celui-ci est source de stress pour les enseignants.» (p. 215) De plus, «[l]e bilan généralement négatif [de la perception des professeurs] s’explique par les facteurs de risque familiaux comme les conditions de vie difficiles et les motifs du projet migratoire des parents qui, aux yeux des acteurs scolaires interrogés, n’accordent pas une place assez importante à la langue française et à la culture québécoise.» (p. 219)