Aperçu du ratio d’endettement à la consommation des familles au Québec

Aperçu du ratio d’endettement à la consommation des familles au Québec

Aperçu du ratio d’endettement à la consommation des familles au Québec

Aperçu du ratio d’endettement à la consommation des familles au Québecs

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Référence bibliographique [17866]

Gauthier, Marc-André. 2015. «Aperçu du ratio d’endettement à la consommation des familles au Québec ». Données sociodémographiques en bref, vol. 19, no 3, p. 19-22.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but poursuivi ici est d’apporter un éclairage supplémentaire sur l’usage du crédit ou, plus précisément, sur l’évolution de la relation entre les revenus et l’endettement en fonction des caractéristiques des familles [québécoises].» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur les données fournies par Statistique Canada et l’Institut de la statistique du Québec.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Cet aperçu du taux d’endettement à la consommation des familles québécoises par rapport aux revenus disponibles indique un accroissement important de l’endettement. Par rapport au reste du Canada, on a pu constater que le Québec présente en 2012 un ratio de dettes de consommation sur le revenu disponible (RDCR) comparable, alors qu’il s’établissait auparavant à un niveau plus faible. Lorsque l’on tient compte de certaines caractéristiques socioéconomiques des familles, il a été possible d’observer que celles déclarant des revenus disponibles de moins de 25 000 $ sont plus susceptibles de présenter un RDCR élevé. D’autre part, il est intéressant de rappeler que les familles propriétaires de leur logement affichent un RDCR plus élevé que celui des non propriétaires en 2012, alors que la situation contraire prévalait en 1999. La popularisation de la marge de crédit hypothécaire, par définition inaccessible aux locataires, n’est probablement pas étrangère à cette nouvelle donne. Enfin, mentionnons que la proportion de familles détenant un RDCR élevé (80 % et plus) a connu une augmentation significative dans l’ensemble du Québec, celle-ci passant de 10 % à 16 % au cours de la période étudiée.» (p. 20)