Réflexion sur la pertinence et l’application de la typologie de la violence conjugale de Johnson

Réflexion sur la pertinence et l’application de la typologie de la violence conjugale de Johnson

Réflexion sur la pertinence et l’application de la typologie de la violence conjugale de Johnson

Réflexion sur la pertinence et l’application de la typologie de la violence conjugale de Johnsons

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Référence bibliographique [17852]

Côté, Isabelle. 2015. «Réflexion sur la pertinence et l’application de la typologie de la violence conjugale de Johnson». Dans Actes du 7e Colloque étudiant du Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF) tenu à Montréal le 14 novembre 2014 , sous la dir. de Pamela Alvarez-Lizotte, Lalande, Célyne, Dumont, Annie et Plante, Nathalie, p. 63-68. Montréal: Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), Coll. «Réflexions» no 24.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure met en lumière la pertinence d’appliquer la typologie de Johnson dans le débat épistémologique entre chercheures féministes et chercheures en violence familiale quant à la manière d’interpréter la problématique sociale qu’est violence familiale.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure se base principalement sur les écrits suivants de Michael P. Johnson: Conflict and Control: Gender Symmetry and Asymmetry in Domestic Violence (2006); Intimate Terrorism, Violent Resistance and Situational Couple Violence (2008); The Differential Effects of Intimate Terrorism and Situational Couple Violence: Findings from the National Violence against Women Survey (2011); Distinguishing among Types of Domestic Violence: Research Evidence (2013). L’auteure utilise également une étude de Statistique Canada (2011).

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Si la typologie de Johnson s’avère un élément conceptuel incontournable pour les chercheurs et les intervenants dans le domaine de la violence conjugale, il faut demeurer au fait des dérives possibles et les éviter. Cette typologie doit être comprise dans toute sa complexité et ses nuances, et les intervenants doivent demeurer critiques face à son utilisation. Enfin, on se doit de rappeler que les trois dynamiques [le terrorisme intime, la résistance violente et la violence de couple situationnelle] soulevées dans la typologie de Johnson s’inscrivent dans un contexte patriarcal où les inégalités entre les hommes et les femmes persistent dans la société. La perspective féministe de la violence demeure ainsi pertinente et essentielle pour assurer la sécurité des femmes victimes de violence et responsabiliser les agresseurs.» (p. 68)