Référence bibliographique [17845]
Bouchard, Sylvie et Marcoux, Marie-Josée. 2016. Portrait égalité femmes-hommes : territoire de la CRÉ de la Baie-James. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil du statut de la femme.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
Le document vise à brosser le portrait socioéconomique de la population du territoire de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Baie-James sous l’angle de l’égalité homme-femme. Les observations sont orchestrées autour de huit thématiques: la démographie, la scolarité, le marché du travail, la conciliation des obligations professionnelles et personnelles, le revenu, la santé, la violence envers les femmes, et l’évolution de la participation des femmes au pouvoir.
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«Les données […] proviennent principalement du Recensement de la population et de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011 de Statistique Canada. Des données venant de l’Enquête sur la population active, de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, du ministère de la Santé et des Services sociaux, du ministère de la Famille, du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, d’Éco-Santé Québec, de la Régie de l’assurance maladie du Québec, du ministère de la Sécurité publique ainsi que de la Commission de la santé et de la sécurité du travail ont également été utilisées.» (p. 7)
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
Le rapport fournit plusieurs statistiques concernant les rapports homme-femme, dont certains ont trait à la famille. Concernant la famille et l’emploi, les données montrent que, «[t]out comme c’est le cas pour les Québécoises, l’état matrimonial des mères influe également sur leur taux d’emploi sur le territoire de la CRÉ de la Baie-James, mais différemment: la participation au marché du travail des Jamésiennes qui ont au moins un enfant de moins de 6 ans à la maison est plus élevée chez celles qui vivent en couple que chez celles qui sont à la tête d’une famille monoparentale, alors que chez les mères qui ont un enfant de moins de 15 ans à la maison, ce taux est plus élevé chez celles qui sont chefs d’une famille monoparentale.» (p. 45) Concernant la violence conjugale, les auteures mentionnent que «le portrait régional semble avoir beaucoup changé depuis 2006. En effet, à cette époque-là, selon les données diffusées par le MSP [Ministère de la Sécurité publique], la région du Nord-du-Québec se trouvait au 1er rang pour sa proportion de femmes victimes de violence conjugale, ce qui correspondait à un taux de victimisation féminine de 1 002,8 pour 100 000 et à un taux de victimisation masculine de 85,8 pour 100 000 (en comparaison de 437,7 pour 100 000 Québécoises et de 88,8 pour 100 000 Québécois) […].» (p. 72)