Évaluation du programme intensif de traitement pour conjoints violents offert par l’organisme Après-Coup : premier volet

Évaluation du programme intensif de traitement pour conjoints violents offert par l’organisme Après-Coup : premier volet

Évaluation du programme intensif de traitement pour conjoints violents offert par l’organisme Après-Coup : premier volet

Évaluation du programme intensif de traitement pour conjoints violents offert par l’organisme Après-Coup : premier volets

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Référence bibliographique [17819]

Rondeau, Gilles, Brodeur, Normand et Boisvert, Raymonde. 2002. Évaluation du programme intensif de traitement pour conjoints violents offert par l’organisme Après-Coup : premier volet. Montréal: Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), collection études et analyses.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’organisme Après-coup offre à la population de la Montérégie une gamme de services destinés à prévenir la violence. Outre son programme régulier d’intervention, l’organisme offre aux hommes ayant des comportements violents des services téléphoniques d’urgence et un programme de thérapie intensive unique en son genre.» (p. 3) Le présent document expose une description détaillée et une évaluation des impacts de ce programme de thérapie intensive sur les bénéficiaires.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[N]ous avons analysé les documents internes de l’organisme concernant le programme intensif, procédé à des entrevues avec le personnel qui y a travaillé et analysé les dossiers cliniques des 117 clients qui en ont bénéficié depuis son inauguration.» (p. 4)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«On constate en premier lieu que 84,6% des hommes qui s’inscrivent à la première phase du programme la complètent. Ce taux de persévérance est exceptionnellement élevé pour un programme s’adressant à la clientèle des conjoints violents si on considère qu’en milieu externe, les programmes offerts à cette même population enregistrent jusqu’à 62% d’abandon (Rondeau et al., 1999). […] Ce sont [...] 41,4% des participants qui mettent fin à leur démarche à ce stade. Ils quittent à un moment où ils ont théoriquement grand besoin d’un soutien continu pour consolider les acquis de leur vingt-six jours de traitement en résidence et éviter les rechutes. […] Par ailleurs, 21,8% des hommes qui commencent le programme le complètent en entier. Cette proportion n’est pas particulièrement élevée, mais demeure somme toute satisfaisante compte tenu de la durée entière de la démarche (26 jours auxquels s’ajoutent 25 séances de thérapie de groupe hebdomadaire), des coûts qui y sont associés et des résistances inhérentes à ce type de participants.» (p. 69-70)