Parce que l’amour n’est pas toujours gai : les représentations sociales de la violence entre partenaires masculins chez les hommes gais et les intervenants d’associations vouées à la diversité sexuelle en Communauté française de Belgique

Parce que l’amour n’est pas toujours gai : les représentations sociales de la violence entre partenaires masculins chez les hommes gais et les intervenants d’associations vouées à la diversité sexuelle en Communauté française de Belgique

Parce que l’amour n’est pas toujours gai : les représentations sociales de la violence entre partenaires masculins chez les hommes gais et les intervenants d’associations vouées à la diversité sexuelle en Communauté française de Belgique

Parce que l’amour n’est pas toujours gai : les représentations sociales de la violence entre partenaires masculins chez les hommes gais et les intervenants d’associations vouées à la diversité sexuelle en Communauté française de Belgiques

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Référence bibliographique [17818]

Lavoie, Kévin. 2014. «Parce que l’amour n’est pas toujours gai : les représentations sociales de la violence entre partenaires masculins chez les hommes gais et les intervenants d’associations vouées à la diversité sexuelle en Communauté française de Belgique». Mémoire de maîtrise, Gatineau (Québec), Université du Québec en Outaouais, Département de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à documenter les représentations sociales de la violence entre partenaires masculins en Communauté française de Belgique, à partir du point de vue d’acteurs sociaux concernés par ce phénomène.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«Les questions principales auxquelles cette étude tente de répondre sont les suivantes: comment les hommes belges d’orientation homosexuelle et les intervenants qui oeuvrent au sein des communautés gaies en Communauté française de Belgique se représentent-ils le phénomène? Comment ces représentations influencent-elles la demande d’aide des hommes gais, ainsi que les pratiques des intervenants communautaires?» (p. 12)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de «douze participants répartis en deux groupes, soit six hommes qui s’auto-identifient comme gais et six intervenants d’associations ou de programmes voués à la diversité sexuelle.» (p. i)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats montrent que les composantes qui définissent la violence entre partenaires masculins auxquels se réfèrent les participants s’appuient grandement sur ceux associés aux relations hétérosexuelles. Le contexte social belge rattaché à l’homosexualité masculine et les spécificités des relations intimes des hommes gais sont aussi considérés dans leurs discours à propos des formes et des manifestations de violence. La proximité ou la distance à l’égard de la violence conjugale semble avoir une influence sur les représentations sociales des participants, puisque ceux ayant une expérience personnelle ou professionnelle tendent à expliquer le phénomène, tandis que ceux qui en sont plus éloignés vont plutôt le décrire. Les consensus et les divergences de points de vue qui émergent de leur discours sont mis en évidence, les intervenants du deuxième groupe étant plus susceptibles de se référer à une perspective structurelle des rapports sociaux et des inégalités. Enfin, le silence entourant la violence entre partenaires masculins au sein des communautés gaies indique qu’il s’agit d’un sujet sensible, ce qui contribue à inhiber l’émergence de pratiques sociales adaptées aux besoins des hommes qui vivent de la violence dans leurs relations intimes.» (p. 163)