Les patrons communicationnels et de résolution de conflits chez les adolescentes avec et sans histoire d’agression sexuelle dans l’enfance

Les patrons communicationnels et de résolution de conflits chez les adolescentes avec et sans histoire d’agression sexuelle dans l’enfance

Les patrons communicationnels et de résolution de conflits chez les adolescentes avec et sans histoire d’agression sexuelle dans l’enfance

Les patrons communicationnels et de résolution de conflits chez les adolescentes avec et sans histoire d’agression sexuelle dans l’enfances

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Référence bibliographique [17815]

Le Blanc-Élie, Myriam. 2015. «Les patrons communicationnels et de résolution de conflits chez les adolescentes avec et sans histoire d’agression sexuelle dans l’enfance». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude exploratoire porte sur la résolution de conflits et les interactions de couple à l’adolescence. Plus particulièrement, ce mémoire vise à vérifier l’existence de liens entre différentes dimensions observables des interactions et une histoire d’agression sexuelle dans l’enfance (ASE).» (p. vii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 39 jeunes couples hétérosexuels de la région de Montréal. Au total, quatre participantes avaient un passé d’agression sexuelle dans l’enfance. L’ensemble des données proviennent d’une recherche antérieure intitulée «Analyse de la résolution de conflits et de violence dans les relations amoureuses des adolescents».

Instruments :
- Grille d’observation
- Questionnaires
- Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Parmi toutes les dimensions considérées de l’interaction, une seule s’approche du seuil de signification statistique, soit l’affect positif pour la première interaction. Les adolescentes qui déclaraient avoir vécu une ASE obtenaient un score plus faible d’affect positif que les non victimes lors de la première interaction. L’affect positif se mesure en termes de comportements non-verbaux observables dans la voix, le visage et le corps […]. Les adolescentes qui rapportaient l’ASE avaient par exemple moins tendance à avoir une voix positive (chaleureuse, enthousiaste, aimante, etc.) et moins tendance à avoir le corps orienté vers le partenaire que les adolescentes sans passé d’ASE.» (p. 48-49) L’auteure mentionne que «des différences dans les habiletés de communication ont été observées. Ainsi, les participantes avec une histoire de revictimisation démontraient moins d’habiletés de communication, telles que la révélation de soi, des opinions claires et directes et l’expression de sentiments […], que les participantes sans histoire de revictimisation. […] Les participantes de l’étude qui déclaraient avoir été revictimisées démontraient […] davantage de comportements verbaux et non verbaux associés au retrait comme éviter le contact visuel avec le partenaire, ou encore rester muette durant la discussion.» (p. 50-51)