L’ajustement dyadique, la communication et la résolution de problèmes : la perception du joueur de jeux de hasard et d’argent et de son partenaire

L’ajustement dyadique, la communication et la résolution de problèmes : la perception du joueur de jeux de hasard et d’argent et de son partenaire

L’ajustement dyadique, la communication et la résolution de problèmes : la perception du joueur de jeux de hasard et d’argent et de son partenaire

L’ajustement dyadique, la communication et la résolution de problèmes : la perception du joueur de jeux de hasard et d’argent et de son partenaires

| Ajouter

Référence bibliographique [17813]

Harvey, Pascale. 2014. «L’ajustement dyadique, la communication et la résolution de problèmes : la perception du joueur de jeux de hasard et d’argent et de son partenaire». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
La présente étude s’intéresse au «[l]ien entre le jeu problématique/pathologique et la communication interpersonnelle, la résolution de problèmes et l’ajustement dyadique.» (p. xvi) «Un des objectifs est «d’évaluer ces mêmes variables de la vie conjugale chez les joueurs et leur partenaire âgés de 18-54 ans et chez les conjoints du groupe de joueurs âgés de 55 ans et plus.» (p. 41)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon se compose de 107 couples recrutés à Montréal.

Instruments :
- Questionnaires
- Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


L’auteure constate que «[l]es joueurs présentent de moins bonnes habiletés de communication, de moins bonnes habiletés de résolution de problèmes et un plus faible ajustement dyadique comparés aux non-joueurs.» (p. xvi) Les résultats suggèrent que «les couples du groupe joueurs seraient moins habiles pour communiquer comparativement aux couples du groupe témoin. L’auteure avance que «de moins bonnes habiletés de communication peuvent être tant une cause qu’ une conséquence du problème de jeu. Cependant, cette communication moins efficace peut favoriser le maintien du problème de jeu, chacun des conjoints vivant alors leurs difficultés de leur côté. [Concernant les habiletés de résolution de problèmes, l’auteure remarque que] [l]e fait d’avoir de moins bonnes habiletés de résolution de problème peut agir comme un facteur de maintien, tant de la psychopathologie que de la détresse conjugale.» (p. 78) Finalement, les résultats mettent en relief le lien entre un fonctionnement conjugal déficient et un ajustement dyadique plus faible. «Cependant, les résultats ne permettent pas de conclure que les joueurs âgés ont un fonctionnement conjugal significativement moins bon que les joueurs plus jeunes. […] Compte tenu de la détresse que peut présenter le partenaire non-joueur, il est discuté que la TCB [thérapie de couple comportementale] devrait traiter le partenaire comme un patient et non comme un cothérapeute.» (p. xvi)