Sortir de la violence, sans sortir de l’autochtonie : l’importance de mieux comprendre les besoins des femmes en milieux urbains

Sortir de la violence, sans sortir de l’autochtonie : l’importance de mieux comprendre les besoins des femmes en milieux urbains

Sortir de la violence, sans sortir de l’autochtonie : l’importance de mieux comprendre les besoins des femmes en milieux urbains

Sortir de la violence, sans sortir de l’autochtonie : l’importance de mieux comprendre les besoins des femmes en milieux urbainss

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Référence bibliographique [17809]

Flynn, Catherine, Lessard, Geneviève, Montminy, Lyse et Brassard, Renée. 2014. «Sortir de la violence, sans sortir de l’autochtonie : l’importance de mieux comprendre les besoins des femmes en milieux urbains ». Revue internationale de la recherche interculturelle, vol. 3, no 2, p. 37-50.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article présente les résultats d’une étude s’inscrivant dans une action concertée portant sur la violence conjugale envers les femmes autochtones au Québec. Notre recherche a porté sur les besoins et l’expérience de ces femmes en milieu urbain.» (p. 37)

Questions/Hypothèses :
«Quels sont les principaux besoins en matière d’aide de femmes autochtones en milieu urbain et victimes de violence conjugale? Quelles sont les solutions à mettre en place pour faciliter leurs démarches?» (p. 38)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette étude est fondée sur une analyse des données secondaires extraites d’une action concertée sur les connaissances et des pratiques auprès des femmes autochtones victimes de violence menée par Montminy et ses collaboratrices (Flynn, 2010).» (p. 40) L’échantillon est composé de 24 personnes autochtones concernées par la violence conjugale vivant à Québec et à Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien de groupe

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les expériences de ces femmes […] sont toutes marquées par la difficulté à sortir de la violence de leur vie en raison de nombreux obstacles systémiques. La tolérance à la violence est apparue comme un thème récurrent, la violence étant banalisée à différents niveaux. Dans le domaine hégémonique, la violence envers les femmes semble être devenue un phénomène naturel au sein des communautés, du fait de sa répétitivité et de son invisibilité. Les politiques assimilationnistes et discriminatoires envers les femmes autochtones ont également contribué à déprécier les rôles féminins et son encore aujourd’hui porteuses de conséquences pour celles-ci. Les participants ont également souligné que les contingences socioéconomiques des communautés exacerbent la dépendance des femmes envers leur conjoint, ce qui représente un facteur de maintien dans la relation violente et contribue à exacerber la tolérance de la violence. Ces aspects importants, qui relèvent du domaine structurel, soutiennent les dynamiques de violence envers les femmes. [L]es femmes autochtones victimes de violence sont susceptibles d’être marginalisées par leur communauté et de subir des pressions familiales lorsqu’elles dénoncent la violence qu’elles vivent.» (p. 47)