Viol conjugal : représentation des victimes

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Référence bibliographique [17799]

Fortin, Annie. 2001. Viol conjugal : représentation des victimes. Québec: Éditions Deslandes.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans ce livre, on laisse la parole aux femmes victimes de violence conjugale. Elles déterminent, selon leurs propres expériences et leurs sentiments ce qu’elles identifient comme de la violence sexuelle ainsi que leurs réactions face à cette violence.» (quatrième de couverture)

Questions/Hypothèses :
«Est-ce qu’une femme peut consentir à une relation sexuelle et être à la fois victime de viol de la part de son conjoint?» (quatrième de couverture)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans le cadre de la présente recherche, onze femmes ayant vécu de la violence conjugale ont été rencontrées». (p. 99)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«On peut dégager des résultats de l’analyse de la composante ''information'' que les répondantes reconnaissent la violence sexuelle comme une forme de violence dans le couple. De plus, la majorité d’entre elles reconnaissent avoir vécu cette forme de violence dans leur couple. […] En ce qui a trait à leurs champs de représentations, il est important de rappeler que, pour les répondantes, il y a présence de violence sexuelle dans le couple au moment où l’homme oblige sa partenaire, malgré son refus, à avoir un rapport sexuel avec lui en utilisant la violence physique, verbale ou psychologique. […] Cependant, les femmes de la présente étude considèrent que même s’il y a consentement dans certaines situations, on peut parler de violence sexuelle, car une femme peut décider de consentir afin d’éviter la dispute, par peur des représailles ou par pression sociale.» (p. 99) Puis, plusieurs répondantes tiennent à distinguer certains termes: «[e]lles soutiennent qu’il y a viol conjugal uniquement si la femme n’est pas consentante ou s’il y a utilisation de force physique afin de l’immobiliser et de la pénétrer. Par contre, il peut y avoir présence d’agression sexuelle, de violence sexuelle et d’abus sexuel si la femme cède parce qu’elle se sent obligée, par exemple, sous la peur des représailles.» (p. 100)