Les services de garde au Québec : champ libre au privé

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Référence bibliographique [17780]

Couturier, Eve-Lyne et Hurteau, Philippe. 2016. Les services de garde au Québec : champ libre au privé. Montréal: Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans la présente étude, l’IRIS propose d’établir un bilan critique des différents modèles de l’univers des services de garde, tout en montrant en quoi l’action gouvernementale des dernières années pousse à la privatisation de ce service public.» (p. 11)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«[Le] document compte six sections: d’abord nous présenterons l’historique du nombre de places offertes en service de garde; puis nous dresserons l’évolution de son financement public; ensuite nous analyserons en quoi la chasse aux ‘places fantômes’ repose sur des prémisses erronées; nous continuerons en étudiant comment les réformes des dernières années favorisent indûment le développement des garderies privées; notre cinquième section portera sur l’écart de qualité entre les services de garde publics et privés; enfin, nous évaluerons l’impact des services de garde sur la participation des femmes au marché du travail.» (p. 11) Les auteurs notent que «[l]a CRPP [Commission sur la révision permanente des programmes] allègue une mauvaise utilisation des subventions en raison d’un haut taux d’absentéisme des enfants en services de garde. [De plus, ils remarquent qu’avec] la modulation et la bonification du crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants, le gouvernement a créé une structure tarifaire qui aura pour impact d’inciter nombre de parents à se tourner vers les services de garde privés non subventionnés. […] De plus, la création […] de l’offre de service de garde subventionné a eu comme impact de favoriser la participation des femmes au marché du travail. Ainsi, le taux d’activité des mères québécoises d’un enfant de 6 ans et moins a rattrapé, puis dépassé celui des mères canadiennes.» (p. 3)