1. Objectifs

Intentions :
«Le présent rapport expose tout d’abord les fondements théoriques sur lesquels est appuyée l’enquête [En route pour l’école !] (chapitre 1), ainsi qu’un bref survol de sa réalisation (chapitre 2). Les données sur la maturité scolaire sont ensuite présentées (chapitres 3 et 4), puis mises en relation avec certains indicateurs socioéconomiques des territoires (chapitre 5). Nous jetons aussi un regard sur les programmes ministériels, en rapport avec le niveau de maturité scolaire des quartiers (chapitre 6).» (p. 12)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 10 513 «élèves de maternelle 5 ans fréquentant une école publique qui résident sur le territoire de l’île de Montréal et qui ne sont pas identifiés comme étant en difficulté (selon les critères établis par les commissions scolaires).» (p. 22)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«On constate ainsi que l’ensemble des enfants montréalais se situent sous la moyenne canadienne, en particulier dans les domaines Maturité affective et Développement cognitif et langagier. Paradoxalement, Montréal obtient de résultats supérieurs à ceux de Vancouver dans tous les domaines et dans deux domaines par rapport à Toronto – Santé physique et bien-être et Habiletés de communication et connaissances générales.» (p. 113) En ce qui a trait aux composantes familiales du phénomène à l’étude, les auteurs mentionnent que «[l]es analyses effectuées démontrent une association significative entre la scolarité de la mère ou du père et le score de maturité scolaire de l’enfant, et ce, dans chacun des domaines. Soulignons que la scolarité du père n’a que rarement été mise en relation avec le niveau de développement des enfants, or, dans la présente enquête, elle semble autant liée que celle de la mère à ce facteur. On voit donc que, plus le niveau scolaire de la mère ou du père est élevé, meilleurs sont les résultats de maturité scolaire.» (p. 42)