1. Objectifs

Intentions :
«Dans une perspective de prévention de la maltraitance envers les enfants, le but de la présente analyse est de différencier [le programme] Triple P des autres programmes de soutien au rôle parental actuellement en usage au Québec, afin de faire ressortir ses aspects uniques, originaux ou complémentaires.» (p. iii)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Les auteurs ont analysé 6 programmes d’intervention jugés comparables au programme Triple P. Pour ce faire, ils ont effectué des fiches-synthèse desdits programmes et ont également consulté des informateurs-clés afin de compléter l’information.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Triple P se différencie très bien des SIPPE [Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance], du PAPFC2 [le Programme d’aide personnelle, familiale et communautaire] et du PPPSBS [Programme périnatal de prévention du syndrome du bébé secoué], tout en présentant suffisamment de points communs avec ces programmes pour faciliter les arrimages. Dans les faits, ces quatre programmes apparaissent comme tout à fait complémentaires dans l’idée d’implanter un continuum de services aux parents allant de la promotion des pratiques parentales positives à l’intervention auprès des familles aux prises avec la négligence. […] Triple P ressemble davantage à Y’APP [Y’a personne de parfait] et COPE / ÉQUIPE [Community Parent Education Program]. […] Si l’objectif consiste d’abord à outiller les parents pour les soutenir dans leur rôle, Y’APP ou COPE / ÉQUIPE pourraient s’avérer des choix valables et moins exigeants pour l’organisation. Par contre, si l’objectif est d’engager la communauté dans une démarche visant à réduire la maltraitance envers les enfants, Triple P est un meilleur choix. Triple P ressemble particulièrement à CAI [Ces années incroyables], si bien qu’il peut s’avérer peu opportun de mettre en œuvre les deux programmes en même temps, au sein des mêmes organisations. […] Si l’objectif consiste à rejoindre tant les enfants que les parents afin de contrer le développement de problèmes d’adaptation chez les enfants, CAI semble un meilleur choix.» (p. iii)