De la classe d’accueil à la classe ordinaire : portrait du passage selon les acteurs du monde scolaire au primaire
De la classe d’accueil à la classe ordinaire : portrait du passage selon les acteurs du monde scolaire au primaire
De la classe d’accueil à la classe ordinaire : portrait du passage selon les acteurs du monde scolaire au primaire
De la classe d’accueil à la classe ordinaire : portrait du passage selon les acteurs du monde scolaire au primaires
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Référence bibliographique [17738]
Proulx, Jean-Philippe. 2015. «De la classe d’accueil à la classe ordinaire : portrait du passage selon les acteurs du monde scolaire au primaire». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’éducation.
Intentions : «Ce mémoire a pour objectif de dresser le portrait du passage des élèves allophones de la classe d’accueil à la classe ordinaire, de déceler les éléments qui caractérisent ce passage selon les représentations des acteurs du monde scolaire et de dégager des pistes pour faciliter l’intégration des élèves allophones.» (p. ix)
Questions/Hypothèses : La question de recherche est la suivante: «[q]uels sont les éléments qui facilitent et nuisent à l’intégration des élèves allophones lors du passage entre la classe d’accueil et la classe ordinaire au primaire selon les acteurs du monde scolaire?» (p. 9)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les participants de cette recherche (n= 18) sont six enseignants de classe d’accueil, six enseignants de classe ordinaire, deux orthopédagogues, deux enseignants de soutien linguistique ainsi que deux directions d’école, soit deux hommes et seize femmes. Ils travaillent tous à la même commission scolaire francophone de Montréal dans quatre différents établissements du primaire.» (p. 27) Les participants ont été rencontrés individuellement et en groupe.
Instruments : Guides d’entretien
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats démontrent que les modèles utilisés dans le passage de la classe d’accueil à la classe ordinaire varient d’une école à l’autre et qu’il n’existe pas d’uniformité. En ce qui a trait aux caractéristiques du passage, les participants déplorent le manque de cadre d’évaluation formel avant l’intégration des enfants en classe ordinaire, dénoncent la méconnaissance des enseignants des classes ordinaires au sujet de la classe d’accueil et de l’apprentissage d’une langue seconde et expliquent le manque d’implication des parents dans l’éducation des enfants.» (p. ix) L’auteur étudie notamment l’implication des parents dans le processus de transition vers la classe ordinaire. À cet égard, il remarque que «compte tenu des caractéristiques évoquées par les participants, il semble donc qu’une plus grande implication des parents est souhaitée dans le monde scolaire, car celle-ci constitue un facteur de réussite aux dires de plusieurs participants. Cependant, encore trop de parents paraissent ne pas se soucier suffisamment de la vie académique de leur enfant. D’après quelques participants, ceci pourrait être l’effet d’une barrière linguistique ou d’un manque de ressources et de soutien. Les parents semblent avoir besoin d’être guidés davantage afin d’obtenir l’aide adéquate, lorsque nécessaire, mais également pour les devoirs ou le fonctionnement du système scolaire québécois.» (p. 71)