Étude s’appuyant sur un cadre d’analyse en ergonomie de l’activité et s’inscrivant dans une perspective féministe pour analyser les situations de travail d’enseignantes de métiers à prédominance masculine en formation professionnelle au secondaire au Québec

Étude s’appuyant sur un cadre d’analyse en ergonomie de l’activité et s’inscrivant dans une perspective féministe pour analyser les situations de travail d’enseignantes de métiers à prédominance masculine en formation professionnelle au secondaire au Québec

Étude s’appuyant sur un cadre d’analyse en ergonomie de l’activité et s’inscrivant dans une perspective féministe pour analyser les situations de travail d’enseignantes de métiers à prédominance masculine en formation professionnelle au secondaire au Québec

Étude s’appuyant sur un cadre d’analyse en ergonomie de l’activité et s’inscrivant dans une perspective féministe pour analyser les situations de travail d’enseignantes de métiers à prédominance masculine en formation professionnelle au secondaire au Québecs

| Ajouter

Référence bibliographique [17731]

Riel, Jessica. 2015. «Étude s’appuyant sur un cadre d’analyse en ergonomie de l’activité et s’inscrivant dans une perspective féministe pour analyser les situations de travail d’enseignantes de métiers à prédominance masculine en formation professionnelle au secondaire au Québec». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’éducation.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente recherche vise [...] à rendre compte des situations de travail de femmes enseignant un MPM [métier à prédominance masculine] en FP [formation professionnelle au secondaire] et plus spécifiquement à (1) comprendre et caractériser l’activité de travail; (2) repérer et décrire les déterminants de l’activité; et (3) comprendre et expliquer l’effet du genre sur l’activité. Elle s’inscrit dans une perspective féministe et s’appuie sur le modèle de la situation de travail centrée sur la personne en activité développé dans le champ de l’ergonomie francophone qui a été adapté au travail enseignant en FP et prend en compte le genre.» (p. xvi)

Questions/Hypothèses :
L’auteure pose la question suivante: «[Q]uelles sont les situations de travail des enseignantes de MPM et par conséquent qu’impliquent-elles de la part des enseignantes sur le plan de la réalisation de leur travail?» (p. 25)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au total, 12 enseignantes de neuf MPM différents et provenant de six régions du Québec ont participé à la recherche.» (p.47)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse de l’activité de travail révèle que le travail des enseignantes de MPM en FP est exigeant, particulièrement au niveau cognitif et émotionnel, et est complexifié par les rapports de genre, particulièrement dans les programmes où une culture masculine stéréotypée prédomine et où les groupes sont homogènes en termes de sexe/genre et d’âge. La charge de travail est en partie régulée par l’activité collective qui est toutefois compromise par la précarité d’emploi, la quantité de travail à accomplir et les comportements de collègues.» (p. xvi) L’auteur aborde également les impacts du travail sur la vie familiale des participantes: «en raison de la stabilité de l’équipe et de bonnes relations entretenues avec ses collègues, des enseignantes mentionnaient aussi la possibilité de s’organiser de manière informelle avec un collègue pour partager les journées d’enseignement en fonction de leurs expertises et pour faciliter la conciliation travail et vie personnelle et familiale.» (p. 119) «De plus, en raison de la charge de travail, certaines préfèrent s’isoler pour ne pas être dérangées et réussir à faire le maximum de travail au CFP [centre de formation professionnelle] pour ne pas en apporter à la maison et ainsi favoriser une meilleure conciliation entre leur travail et leur vie personnelle et familiale.» (p. 137)