Vivre une grossesse en pays étranger. Le parcours des femmes immigrantes de la ville de Québec

Vivre une grossesse en pays étranger. Le parcours des femmes immigrantes de la ville de Québec

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Vivre une grossesse en pays étranger. Le parcours des femmes immigrantes de la ville de Québecs

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Référence bibliographique [17705]

Chevalier-Cliche, Cynthia. 2015. «Vivre une grossesse en pays étranger. Le parcours des femmes immigrantes de la ville de Québec». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’anthropologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire propose une analyse anthropologique de type exploratoire de l’expérience de la grossesse des femmes immigrantes de la ville de Québec. L’objectif était de mieux comprendre la façon dont ces femmes ont vécu la mise au monde de leur enfant dans le contexte du système de santé public québécois, alors qu’il existe des alternatives qu’elles n’ont pas explorées.» (p. III)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de onze femmes nées à l’étranger et vivant à Québec lors de leur grossesse et de leur accouchement ainsi que trois accompagnantes à la naissance travaillant avec des femmes immigrantes qui ont été rencontrées.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les conclusions montrent que les femmes immigrantes ont apprécié les soins reçu tout au long de la grossesse, mais qu’en l’absence de leurs proches elles se sont senties seules et démunies suite à l’accouchement. Les ressources alternatives auraient pu les aider à mieux vivre l’ensemble du processus, ce qui est d’ailleurs démontré pour celles qui y ont eu accès.» (p. III) «Selon elles [les participantes], le cadre et les installations disponibles lors d’une grossesse en milieu hospitalier contribuent au sentiment de sécurité qu’elles ont éprouvé. Ce qui est le plus problématique dans leur parcours ne semble pas être l’approche médicale, mais plutôt dans [sic] leur condition d’immigrante. En effet, l’absence de leur famille proche, de leur mère surtout, leur était vraiment pénible. Toutes les répondantes sans exception ont mentionné que l’esprit d’entraide et de soutien est très fort dans leur pays d’origine. Une nouvelle mère ne se retrouve pour ainsi dire jamais seule avec un nouveau-né; elle peut se reposer pendant que les femmes de la famille s’occupent du bébé, et ce, pendant plusieurs semaines voire des mois pour certaines.» (p. 85-86)