Concomitance entre l’anxiété et la dépression lors de la transition primaire-secondaire et ses facteurs associés
Concomitance entre l’anxiété et la dépression lors de la transition primaire-secondaire et ses facteurs associés
Concomitance entre l’anxiété et la dépression lors de la transition primaire-secondaire et ses facteurs associés
Concomitance entre l’anxiété et la dépression lors de la transition primaire-secondaire et ses facteurs associéss
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Référence bibliographique [17698]
Richard, Roxanne. 2015. «Concomitance entre l’anxiété et la dépression lors de la transition primaire-secondaire et ses facteurs associés». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.
Intentions : «Cette thèse a pour objectif principal d’étudier la relation temporelle entre l’anxiété et la dépression lors du passage primaire-secondaire à l’aide d’un devis longitudinal. Elle tente de mieux comprendre l’influence de variables présentes en 6e année chez les élèves anxieux, soit les distorsions cognitives, les conflits familiaux, la relation avec les pairs et le rendement scolaire, qui sont associées au développement d’une dépression concomitante en 2e secondaire.» (p. 8) La présente fiche synthèse se penche uniquement sur le deuxième chapitre en raison des liens étudiés avec la famille. Dans le deuxième article de cette thèse, «le premier objectif est de mesurer si le soutien des pairs perçu, les conflits familiaux, ainsi que le rendement scolaire, distinguent dans un premier temps, les élèves anxieux et non anxieux au temps 1 (6e année) et dans un deuxième temps, le élèves anxieux et anxieux-dépressifs au temps 2 (2e secondaire). Le deuxième objectif a pour but de vérifier si les élèves anxieux du temps 1, qui manifestent peu de soutien vivent plus de conflits au sein de leur famille et ont un faible rendement scolaire, ont plus de risque d’être associés aux groupes d’élèves anxieux-dépressifs du temps 2.» (p. 52)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Un échantillon de 146 élèves de 6e année du primaire (62 filles; 84 garçons), âgés entre 11 et 12 ans en 2003, et provenant de douze écoles publiques des Commissions scolaires des Patriotes et de La Riveraine, sur la Rive-Sud de Montréal et la Rive-Sud de Trois-Rivières est utilisé pour cette thèse. Ce sous-échantillon provient d’un plus grand échantillon initial (499 élèves) d’une étude longitudinale, d’une durée de 9 ans (2003-2012).» (p. 52)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«[L]es résultats révèlent que le groupe d’élèves anxieux-dépressifs présente plus de difficultés que les élèves du groupe anxieux. La présence de conflits familiaux et la perception d’un faible soutien social les distinguent. Nous pourrions émettre l’hypothèse que ces difficultés semblent plus liées à la dépression qu’à l’anxiété et que ces élèves devraient bénéficier davantage d’interventions adaptées à leurs difficultés relationnelles. Un soutien extérieur favorisant de meilleures relations pourrait leur être bénéfique, afin d’augmenter les bienfaits de relations significatives et satisfaisantes. Finalement, les résultats démontrent que chez les élèves anxieux de 6e année, les conflits familiaux augmentent les possibilités qu’un trouble concomitant se développe. Encore une fois, ces élèves qui font face à ce facteur de stress familial, qui doutent de leur capacité à affronter les menaces futures, se sentent privés d’une aide, d’un soutien extérieur important, pour les aider à affronter différentes menaces perçues. Les filles sont plus vulnérables à la dépression en l’absence d’un soutien protecteur.» (p. 93)