Les défis de l’intégration sociale et scolaire de jeunes d’origine haïtienne immigrés au Québec après le séisme survenu en Haïti en janvier 2010

Les défis de l’intégration sociale et scolaire de jeunes d’origine haïtienne immigrés au Québec après le séisme survenu en Haïti en janvier 2010

Les défis de l’intégration sociale et scolaire de jeunes d’origine haïtienne immigrés au Québec après le séisme survenu en Haïti en janvier 2010

Les défis de l’intégration sociale et scolaire de jeunes d’origine haïtienne immigrés au Québec après le séisme survenu en Haïti en janvier 2010s

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Référence bibliographique [17673]

Lafortune, Gina. 2014. «Les défis de l’intégration sociale et scolaire de jeunes d’origine haïtienne immigrés au Québec après le séisme survenu en Haïti en janvier 2010 ». Diversité urbaine, vol. 14, no 2, p. 51-75.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La recherche avait […] pour objectif d’analyser le poids et l’impact des facteurs de résilience personnels, contextuels (école, famille, communauté) et structurels (société, système éducatif) sur la réussite scolaire d’élèves d’origine haïtienne immigrés après le séisme [survenu sur le territoire haïtien le 12 janvier 2010].» (p. 53)

Questions/Hypothèses :
«Nous avons émis l’hypothèse que la scolarité en terre d’accueil se poursuivrait dans la lignée de ce qu’elle aurait été au pays d’origine […].» (p. 70)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon se compose de «88 participants, soit 43 jeunes, 22 parents, 14 enseignants et membres du personnel scolaire aux secteurs jeunes et adultes et 9 intervenants communautaires et psychosociaux.» (p. 58) Les participants ont été recrutés à Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse des entretiens montre que les jeunes ont effectivement fait face à de nombreux défis affectifs, sociaux, scolaires et familiaux. Toutefois, ils ont aussi fait preuve d’une exceptionnelle résilience et plusieurs réussissent remarquablement à l’école au Québec. C’est le cas notamment de ceux (13/43) qui ont intégré directement une classe ordinaire à leur arrivée. Des élèves en classe d’accueil parviennent aussi à rattraper leur retard […].» (p. 70) Concernant la famille, l’auteure note que les jeunes arrivés directement après le séisme proviennent de milieux socioéconomiques favorisés en Haïti et que la majorité de leurs parents détiennent une formation universitaire. L’auteure remarque également que les parents de ces jeunes «se mobilisent pour leur réussite scolaire, et ceci d’autant plus qu’ils entrevoient des menaces (contexte de minoration et sentiment de devoir en faire plus pour réussir) à cette réussite et au projet de mobilité sociale familiale [et] se plaignent surtout des exigences scolaires qu’ils perçoivent comme peu élevées […].» (p. 62-63) Pour les jeunes arrivés plus de six mois après le séisme, il s’agit davantage de jeunes issus de milieux socioéconomiques variés. Ce groupe vit des préoccupations similaires au premier groupe en plus de celles «liées aux situations familiales complexes [...]: la dépendance à l’égard des ‘parrains’, les tensions avec les parents et les beaux-parents, les séparations familiales.» (p. 69)