Collaboration école-famille et prévention du décrochage scolaire : Des pistes d’action pour les enseignants du primaire

Collaboration école-famille et prévention du décrochage scolaire : Des pistes d’action pour les enseignants du primaire

Collaboration école-famille et prévention du décrochage scolaire : Des pistes d’action pour les enseignants du primaire

Collaboration école-famille et prévention du décrochage scolaire : Des pistes d’action pour les enseignants du primaires

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Référence bibliographique [17670]

Duval, Joëlle, Dumoulin, Catherine et Perron, Michel. 2014. «Collaboration école-famille et prévention du décrochage scolaire : Des pistes d’action pour les enseignants du primaire ». Revue canadienne de l’éducation / Canadian Journal of Education, vol. 37, no 3, p. 1-23.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]’étude présentée ici visait à répertorier des interventions de collaboration EF [école-famille] d’enseignants du primaire qui tiennent compte des facteurs familiaux.» (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 10 «enseignants du primaire œuvrant depuis au moins deux ans dans une école située dans une municipalité présentant un taux de sortie sans diplôme du secondaire entre 10 % et 39,99 %.» (p. 6)

Instruments :
- Questionnaire
- Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«La présente étude montre d’une part que les participants tiennent compte de deux facteurs familiaux, le manque d’organisation familiale (facteur de risque) et le soutien scolaire (facteur de protection) lorsqu’ils interviennent auprès des parents en vue de prévenir le décrochage scolaire. Le fait que 12 des 14 facteurs familiaux ne fassent pas ou très peu l’objet d’interventions conduit donc à s’interroger sur la compréhension générale des participants quant à leur rôle en matière de collaboration EF associée à la prévention du DS. Ainsi, à la lumière des propos de Bryk et al. (2010) et de Christenson et Sheridan (2001), ces résultats suggèrent que, dans le cas de ces deux facteurs familiaux, les participants considèrent les parents comme des collaborateurs essentiels. En effet, les interventions répertoriées portent sur les habitudes de vie (ponctualité, heures de coucher, prise d’une médication, etc.), le soutien au travail scolaire à la maison et l’aide pour résoudre des problèmes d’ordre comportemental ou administratif (signatures de documents), des circonstances où, vraisemblablement, les participants dépendent en grande partie des parents. Collaboration école-famille et prévention du décrochage scolaire. D’autre part, les participants mènent rarement ou jamais d’interventions de collaboration EF concernant 12 des 14 facteurs familiaux. Pourtant, sept participants sur dix enseignent à des enfants susceptibles de DS, puisque leurs écoles sont situées dans des municipalités présentant un taux de sortie sans diplôme oscillant entre 20 et 39,99 %. Les participants ont cependant une perception positive de leur rôle en matière de prévention du DS lorsque ce dernier se limite à la classe et aux facteurs personnels et scolaires. En effet, les résultats montrent qu’ils veillent au développement des enfants et ils portent une attention particulière au choix de leurs méthodes d’enseignement pour prévenir le DS. Cependant, ils invoquent des raisons expliquant les limites de leurs interventions concernant les facteurs familiaux.» (p. 14-15)