La protection des enfants autochtones : se tourner vers l’expérience américaine pour contrer la surreprésentation

La protection des enfants autochtones : se tourner vers l’expérience américaine pour contrer la surreprésentation

La protection des enfants autochtones : se tourner vers l’expérience américaine pour contrer la surreprésentation

La protection des enfants autochtones : se tourner vers l’expérience américaine pour contrer la surreprésentations

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Référence bibliographique [17652]

Guay, Christiane, Jacques, Emmanuelle et Grammond, Sébastien. 2014. «La protection des enfants autochtones : se tourner vers l’expérience américaine pour contrer la surreprésentation ». Revue canadienne de service social / Canadian Social Work Review, vol. 31, no 2, p. 195-209.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent article vise à comparer les principaux traits du système américain de protection de la jeunesse avec les régimes canadiens afin de faire ressortir les politiques alternatives qui pourraient contribuer à réduire la surreprésentation des enfants autochtones.» (p. 196)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«L’expérience américaine démontre que l’autonomie autochtone en matière de protection de la jeunesse est possible et qu’elle permet aux communautés autochtones de proposer des modes d’intervention originaux et surtout une conception spécifique de l’intérêt de l’enfant.» (p. 207) Par ailleurs, en ce qui concerne la situation du Québec, «bien que les enfants autochtones ne forment que 2 % des enfants québécois, ils représentent 10 % des enfants qui font l’objet d’un placement en dehors de leur foyer en vertu du régime de protection de la jeunesse [...].» (p. 197) Les auteurs mettent en lumière «la rigidité de la Loi sur la protection de la jeunesse et son inadéquation aux valeurs et normes culturelles des Autochtones. En effet, parce qu’ils sont principalement fondés sur des conceptions occidentales de la famille, de l’éducation et de l’intervention sociale, les régimes de protection de la jeunesse laissent peu de place à des pratiques culturellement différentes. L’adoption coutumière, une forme d’adoption plus souple que l’adoption plénière – qui est présentement seule reconnue par le Code civil du Québec – en est un bon exemple. […] Dans bien des cas, l’adoption coutumière représente une manière pour les familles de venir en aide à un de leurs membres et donc un moyen singulier pour prendre soin d’un enfant et en assurer la protection.» (p. 198)