La famille d’accueil à vocation adoptive : enjeux et réflexions autour du modèle québécois

La famille d’accueil à vocation adoptive : enjeux et réflexions autour du modèle québécois

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La famille d’accueil à vocation adoptive : enjeux et réflexions autour du modèle québécoiss

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Référence bibliographique [17648]

Chateauneuf, Doris et Lessard, Julie. 2015. «La famille d’accueil à vocation adoptive : enjeux et réflexions autour du modèle québécois ». Service Social, vol. 61, no 1, p. 19-41.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent article se penche sur le programme québécois Banque mixte (familles d’accueil à vocation adoptive) et met celui-ci en parallèle avec le modèle de planification concurrente développé aux États-Unis et au Royaume-Uni. La recension des écrits réalisée par les auteures permet de mieux comprendre les fondements et principes de ce modèle, mais aussi d’en dégager les enjeux et défis.» (p. 19)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Au Québec, malgré la mise en place d’un programme préadoptif (Banque mixte) qui favorise certaines pratiques d’ouverture, l’adoption dite ouverte ne jouit à ce jour d’aucune reconnaissance juridique. […] De façon générale, les contacts entre la famille d’accueil et les parents biologiques (et ce, autant pendant le placement qu’une fois l’adoption prononcée) ne sont pas systématiquement envisagés, ni même encouragés par les services de protection de l’enfance. De plus, aucune structure n’assure ou n’encadre le suivi de ces ententes. La situation au Québec pourrait cependant changer à court ou moyen terme puisque depuis la publication du rapport du ‘Groupe de travail interministériel sur le régime québécois de l’adoption’ en 2007, une réflexion est en cours quant à la nécessité de moderniser la législation en matière d’adoption (Chateauneuf et Ouellette, 2010 ; Lavallée, 2013). La possibilité d’assortir l’adoption d’une reconnaissance formelle des liens préexistants de filiation lorsqu’il est dans l’intérêt de l’enfant de protéger une identification significative à ses parents d’origine a été suggérée. Une proposition a également été émise pour que les adoptants et les parents d’origine puissent faire approuver, modifier ou révoquer judiciairement une entente visant à faciliter la communication de renseignements concernant l’enfant ou visant leurs relations personnelles durant le placement ou après l’adoption.» (p. 31)