L’accès des femmes à l’aide juridique en matière matrimoniale sur le territoire de la Montérégie : l’expérience des femmes, le point de vue des avocats. Rapport de recherche
L’accès des femmes à l’aide juridique en matière matrimoniale sur le territoire de la Montérégie : l’expérience des femmes, le point de vue des avocats. Rapport de recherche
L’accès des femmes à l’aide juridique en matière matrimoniale sur le territoire de la Montérégie : l’expérience des femmes, le point de vue des avocats. Rapport de recherche
L’accès des femmes à l’aide juridique en matière matrimoniale sur le territoire de la Montérégie : l’expérience des femmes, le point de vue des avocats. Rapport de recherches
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Référence bibliographique [17598]
Riopel, Nathalie. 2002. L’accès des femmes à l’aide juridique en matière matrimoniale sur le territoire de la Montérégie : l’expérience des femmes, le point de vue des avocats. Rapport de recherche. Saint-Hubert (Québec): Inform’elle.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Notre principal objectif de recherche est d’analyser l’accès des femmes à l’aide juridique en matière matrimoniale, à partir des perceptions qu’elles ont des services qu’elles reçoivent de l’aide juridique et à partir des perceptions qu’ont les avocats de la clientèle féminine de l’aide juridique et des services qu’ils rendent à cette clientèle.» (p. 21)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur la participation de vingt femmes âgées de 28 à 61 ans qui habitent la Montérégie, et sept avocats et avocates qui pratiquent l’aide juridique dans la même région.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«[O]utre la nécessité de régler juridiquement un problème de nature matrimoniale (divorce, séparation, garde d’enfants, pension alimentaire, droits d’accès) le tout premier objectif des femmes qui consultant un avocat est l’obtention d’informations sur leurs droits. [L]es femmes ne connaissent généralement pas d’avocat, mais il est plus surprenant d’apprendre qu’elles ne savent pas qu’à l’aide juridique, elles ont la possibilité de choisir entre un avocat du secteur privé et un avocat salarié du réseau. […] Également, la plupart des femmes ne comprennent pas les critères d’admissibilité financière à l’aide juridique […]. Autant que faire se peut, les femmes choisissent leur avocat à partir de références fournies par une amie ou un groupe de femmes, autrement, elles choisissent au hasard. [C]elles qui n’ont pas de moyens de transport considèrent la proximité géographique du bureau du professionnel pour faire leur choix, ce qui les entrainent [sic] probablement à choisir plus souvent un avocat du secteur privé, les bureaux permanents étant situés dans les centres-villes. Dans l’ensemble, les femmes […] ne mentionnent pas de difficulté à trouver un avocat qui accepte de traiter leur dossier. Mais le recoupement des informations recueillies nous permet de penser que les femmes présentant des dossiers de garde contestée risquent d’avoir de telles difficultés, particulièrement si leur dossier est compliqué par d’autres problèmes comme la violence conjugale et familiale.» (p. 149-150)