L’efficacité d’outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfants

L’efficacité d’outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfants

L’efficacité d’outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfants

L’efficacité d’outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfantss

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Référence bibliographique [17586]

Damasse, Jean, Beaumier, Isabelle, Bussières, Ève-Line et Bouchard, Sylvie. 2015. L’efficacité d’outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfants. Québec: Gouvernement du Québec, Institut national d’excellence en santé et en services sociaux.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le document vise «à repérer des outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfants, à évaluer leur efficacité théorique (fiabilité, validité) et leur efficacité pratique (utilité, applicabilité dans les milieux d’intervention).» (p. ii)

Questions/Hypothèses :
Les auteurs posent 4 questions. «1) Quelle est l’efficacité reconnue, sur le plan scientifique, des outils d’évaluation du risque d’abus physique envers les enfants? 2) Ces outils dont l’efficacité est reconnue sont-ils utiles à la prise décision au moment d’évaluer des enfants qui font l’objet d’un signalement ou d’un nouveau signalement pour un risque d’abus physique? 3) Comment ces outils dont l’efficacité est reconnue s’intègrent-ils au contexte d’intervention? 4) Ces outils dont l’efficacité est reconnue sont-ils adaptables au contexte légal québécois?» (p. iv)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteurs se basent sur 21 études. L’échantillon compte aussi «21 personnes, soit des intervenants, des agents de liaison et des gestionnaires de CSSS [centre de santé et de services sociaux] et de CJ [centre jeunesse] du Québec […].» (p. iv) Les auteurs ont aussi rencontrés des experts indépendants.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les atouts associés à ce type d’outil sont les suivants: l’information additionnelle obtenue à l’aide de l’outil, la fiabilité de l’évaluation, le soutien apporté par l’outil à la prise de décision, la possibilité de déterminer un ordre de priorité des services à offrir selon le niveau de risque que présentent les familles évaluées. À l’inverse, les limites associées à ce type d’outil concernent son usage obligatoire, le surclassement des familles à risque, la perception selon laquelle l’outil porte atteinte au jugement professionnel de l’intervenant, l’absence de considération des conditions de vie et du contexte socioéconomique des familles évaluées, l’absence de prise en compte des ressources et des forces dont disposent ces familles, et les facteurs de protection de celles-ci contre le risque d’abus physique. En conséquence, il en résulterait parfois un détournement de l’usage, une sous-utilisation ou encore un usage différencié de l’outil, selon ses utilisateurs et les établissements.» (p. v)