Les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'' sur les vécus des immigrés haïtiens expulsés par les États-Unis d’Amérique

Les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'' sur les vécus des immigrés haïtiens expulsés par les États-Unis d’Amérique

Les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'' sur les vécus des immigrés haïtiens expulsés par les États-Unis d’Amérique

Les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'' sur les vécus des immigrés haïtiens expulsés par les États-Unis d’Amériques

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Référence bibliographique [17579]

Voltaire, Louis Justin. 2015. «Les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'' sur les vécus des immigrés haïtiens expulsés par les États-Unis d’Amérique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, École de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire explore les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'', notamment en regard des processus de stigmatisation et de marginalisation des immigrés haïtiens renvoyés par les États-Unis d’Amérique.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«Quels sont les conséquences et les effets de l’étiquette de ''déportés'' sur le vécu des immigrés haïtiens expulsés par les ÉUA [États-Unis d’Amérique]?» (p. 30)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 10 personnes immigrantes d’origine haïtienne.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les différentes appellations en lien l’étiquette de ''déportés'' ont des répercussions à divers niveaux sur les vécus de ces immigrées. Au niveau économique l’étiquette de ''déporté'' a engendré des pertes de ressources matérielles et financières. Sur le plan social, l’étiquetage des PIEs [Personne Immigrée Expulsée] ont provoqué des ruptures dans les liens affectifs avec leur famille, la légitimité de leur citoyenneté, l’exclusion, la marginalisation et la discrimination. Au niveau culturel les migrants ont dû faire face aux problèmes de la compréhension des langues (français, créole, anglais), d’identité, de distance sociale et même de légitimité citoyenne. Sur le plan moral et psychologique, les participants ont avoué leurs sentiments de honte, d’indignation, de regret, de dépendance en regard à leur étiquetage.» (p. 108) En ce qui a trait à la famille, l’auteur mentionne notamment que «[t]ous les participants ont souligné l’importance des supports de leurs parents aux ÉUA. Cependant, Nombreux [sic]participant [sic] de l’étude mentionne [sic] que l’aide est une source de conflits entre eux et les membres de la famille d’accueil en Haïti. Ils commencent à faire face aux difficultés liées à leur étiquetage après trois ou quatre mois de leur date de retour.» (p. 86)