L’expression du besoin de justice sociale dans les récits de vie de femmes d’origine africaine de la région de Montréal ayant subi la violence organisée dans le pays d’origine

L’expression du besoin de justice sociale dans les récits de vie de femmes d’origine africaine de la région de Montréal ayant subi la violence organisée dans le pays d’origine

L’expression du besoin de justice sociale dans les récits de vie de femmes d’origine africaine de la région de Montréal ayant subi la violence organisée dans le pays d’origine

L’expression du besoin de justice sociale dans les récits de vie de femmes d’origine africaine de la région de Montréal ayant subi la violence organisée dans le pays d’origines

| Ajouter

Référence bibliographique [17567]

Kabayiza, Christine Mugeni. 2015. «L’expression du besoin de justice sociale dans les récits de vie de femmes d’origine africaine de la région de Montréal ayant subi la violence organisée dans le pays d’origine». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le mémoire suivant étudie l’expression du besoin de justice sociale dans les récits de vie de six femmes africaines de la région de Montréal ayant subi la violence organisée dans leur pays d’origine.» (p. viii)

Questions/Hypothèses :
«Comment s’exprime le besoin de justice sociale dans les récits de vie de femmes africaines de la région de Montréal ayant subi la violence organisée? [...] Comment s’exprime chez les survivantes de la violence organisée le besoin de reconnaissance sociale? [...] Comment s’exprime chez les survivantes de la violence organisée le besoin de redistribution?» (p. 32)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 6 femmes ayant vécu de la violence organisée dans leur pays d’origine.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’analyse des données révèle que le besoin de justice sociale chez les répondantes s’exprime notamment à travers la revendication d’un accès à la reconnaissance sociale, d’accès à des ressources d’aide efficaces dans le pays hôte et à travers l’opposition au climat d’impunité qui sévit dans le pays d’origine.» (p. viii) En ce qui a trait à la famille, les résultats suggèrent qu’«[a]près avoir transité en Afrique et ailleurs, le choix du pays hôte, pour les participantes, se fixe sur un territoire sur lequel sont préalablement installés des membres de la famille immédiate ou des membres de la famille élargie. Sur les six femmes rencontrées, cinq d’entre elles racontent que le choix de la terre d’accueil est motivé par la présence sur place de membres de la famille et par le projet d’aller se joindre à eux.» (p. 64) De plus, l’auteure remarque que «[q]uelles que soient les raisons pour lesquelles ces participantes ne se sont pas tournées vers les services d’aide devant les obstacles à 1’intégration rencontrés, elles suivent une tendance observée par plusieurs chercheurs. Une tendance qui révèle que les nouveaux arrivants se tournent rarement vers les ressources qui les entourent lorsqu’ils sont en situation de difficulté et cherchent plutôt du support auprès de la famille élargie, des conjoints ou du noyau familial (Lavoie et al, 2007).» (p. 75)