Un lieu à soi : une voie pour contrer la vulnérabilité et l’itinérance des femmes
Un lieu à soi : une voie pour contrer la vulnérabilité et l’itinérance des femmes
Un lieu à soi : une voie pour contrer la vulnérabilité et l’itinérance des femmes
Un lieu à soi : une voie pour contrer la vulnérabilité et l’itinérance des femmess
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Référence bibliographique [17559]
Desjardins, Geneviève. 2015. «Un lieu à soi : une voie pour contrer la vulnérabilité et l’itinérance des femmes». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire porte sur l’importance d’un lieu à soi et d’une stabilité résidentielle dans la vie de femmes en difficulté ou qui ont vécu un ou des épisodes d’itinérance. Nous nous intéresserons à ce qui aide ou freine l’acquisition d’un espace de vie à soi et son maintien.» (p. vii)
Questions/Hypothèses : «En quoi la stabilité dans un espace de vie aide-t-elle à la sortie d’une situation d’itinérance dans la vie de ces femmes? Quelles sont les dimensions qui doivent être activées pour que ‘la sortie’ advienne et que la stabilité résidentielle s’établisse?» (p. vii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de neuf femmes qui fréquentent la ressource d’hébergement communautaire l’Auberge Madeleine à Montréal.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Au regard de l’entrée et de la situation de l’itinérance féminine, «[l]es femmes rencontrées ont eu en majorité des relations difficiles avec la famille, ce qui peut expliquer le peu de relations qu’elles ont avec celle-ci. Des situations comme le divorce des parents, le fait d’avoir vécu en famille d’accueil, d’avoir été abandonnée, ont contribué à briser les liens avec la famille dans l’enfance ou l’adolescence. De plus, nous pensons que le moment passé en itinérance a contribué à défaire des liens, notamment par rapport aux multiples déplacements et au fait de ne plus avoir d’espace de vie: notons ici que l’espace de vie est souvent celui dans lequel on reçoit les amis ou la famille. Pensons aussi au fait que ces femmes ont été ou sont encore à l’écart du travail, où bien souvent, un réseau social se crée.» (p. 89) Concernant la sortie de l’itinérance, «[a]voir un espace de vie à elles et où les femmes se sentent bien apporte une forme de liberté et une appartenance à un endroit. Nous pouvons aussi soutenir que cela permet un ancrage social dans un espace physique. Cet ancrage facilite la création de relations amicales ou amoureuses et/ou la reconstruction d’un réseau social car elles ont un chez soi qui permet une intimité, et notamment de recevoir des amis ou de la famille.» (p. 120)