Facteurs de risque de la violence perpétrée dans les relations amoureuses des jeunes de minorités sexuelles
Facteurs de risque de la violence perpétrée dans les relations amoureuses des jeunes de minorités sexuelles
Facteurs de risque de la violence perpétrée dans les relations amoureuses des jeunes de minorités sexuelles
Facteurs de risque de la violence perpétrée dans les relations amoureuses des jeunes de minorités sexuelless
|
Référence bibliographique [17558]
Gervais, Jesse. 2014. «Facteurs de risque de la violence perpétrée dans les relations amoureuses des jeunes de minorités sexuelles». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.
Intentions : «L’objectif de la présente étude était de déterminer si les traumas interpersonnels subis au sein de la famille et la consommation d’alcool pouvaient expliquer la prévalence élevée de VRA [violence dans leur relation amoureuse] physique perpétrée chez les jeunes de minorités sexuelles.» (p. viii) Ce mémoire contient un article qui correspond à la présentation des résultats de la recherche.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «À l’aide d’un échantillonnage populationnel et communautaire, 4 249 jeunes (86% étaient hétérosexuels) âgés de 14 à 22 ans qui étaient en couple lors de la dernière année ont été inclus dans la présente étude.» (p. viii) Les données proviennent du projet sur les Parcours amoureux des jeunes (PAJ) élaboré au Québec.
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
L’auteure remarque que «[l]es garçons de minorités sexuelles, les filles de minorités sexuelles et les filles hétérosexuelles rapportent avoir perpétré plus de VRA que les garçons hétérosexuels. Les traumas interpersonnels subis au sein de la famille étaient associés directement et indirectement, à travers la consommation d’alcool, à la VRA perpétrée. Les filles de minorités sexuelles ont rapporté davantage de traumas interpersonnels subis au sein de la famille comparativement aux garçons hétérosexuels. Les traumas interpersonnels subis au sein de la famille expliqueraient partiellement, à la fois directement et indirectement à travers leur impact sur la consommation d’alcool, les prévalences plus élevées de VRA chez les filles de minorités sexuelles relativement aux garçons hétérosexuels. Cependant, les filles de minorités sexuelles consommaient également moins d’alcool que les garçons hétérosexuels, ce qui était associée à une diminution de VRA. Ni les traumas interpersonnels subis au sein de la famille ni la consommation d’alcool ne pouvaient expliquer les taux élevés de VRA chez les garçons de minorités sexuelles en comparaison aux garçons hétérosexuels.» (p. viii)